vendredi 30 septembre 2011

League of legends s'installe sur les nouveaux postes

Depuis la rentrée, en plus des quatre postes de l'espace Image et son, c'est pas moins de six nouveaux postes qui vous attendent du côté des adultes.
Sur ces postes vous pourrez surfer sur Internet (après avoir créé un compte gratuit à l'accueil), utiliser les logiciels de bureautique (openoffice) et de retouche photo (photofiltre) mais aussi jouer aux jeux en ligne. Dofus, vous étiez habitué, et maintenant le très épique League of legends.

Pour faire simple, LOL est un MMORPG. Traduction : League of Legends est un jeu de rôle, on y joue en ligne et il est massivement multijoueur c'est-à-dire que plusieurs joueurs de n'importe quelle origine géographique peuvent jouer en même temps dans un monde virtuel commun et évolutif.

Pour jouer à LOL, il faut une adresse mail, un identifiant et un mot de passe. Une fois bouclées ces petites tracasseries administratives, vous pourrez affronter d'autres invocateurs au cœur d'une arène de bataille. Chaque invocateur contrôle un champion, un personnage héroïque choisi dans une liste en début de partie. Vous devrez abattre les défenses ennemies et finalement détruire le nexus adverses tout en défendant le vôtre. La destruction du nexus brise le lien de l'invocateur avec son champion et met fin au combat.

Pour les plus craintifs et ceux qui ne voudront pas avoir la mauvaise surprise de se faire humilier lors de leur première partie, un didacticiel est proposé. Il est vivement conseillé de commencer par là (c'est ma mauvaise expérience qui vous parle) !

En plus de son univers foisonnant et captivant emprunté à l'heroic-fantasy, LOL est graphiquement très agréable. On peut y jouer seul, à plusieurs ou en équipe. Les parties font en moyenne moins d'une demi-heure. Nul doute qu'avec toutes ses qualités, LOL a le potentiel pour devenir votre nouveau jeu préféré en ligne.

mercredi 28 septembre 2011

Boîte à outils philo

Une nouvelle collection au rayon philosophie de la médiathèque : Boite à outils philo aux éditions Milan.
Premiers pas, premières réflexions sur la philosophie ; l'auteur nous emporte dans ce désir de mieux comprendre les pensées existentielles en s'appuyant sur les noms de philosophes connus qui sont cités dans un cahier pédagogique à la fin du livre.
Ces ouvrages offrent la possibilité d'une véritable initiation à la philosophie, à partir de thématiques connues comme le bonheur, la mort, la tolérance, la liberté.
Déjà présent et prochainement à la médiathèque :

lundi 26 septembre 2011

Gilles Chaillet (1946 - 2011)

Gilles Chaillet était un scénariste et dessinateur de bande dessinée né à Paris le 3 juin 1946 et mort le 14 septembre 2011 à Margency.
Il est fasciné dès l'enfance par l'Histoire et en particulier par celle de l'Italie. L’Italie antique d'abord, médiévale ensuite.
En 1965, il entre au studio Dargaud, initialement pour un remplacement d’un mois… Il y réalise notamment les coloriages de Tanguy et Laverdure, Achille Talon et Blueberry. Il termine également les quatre dernières planches du dernier Barbe-Rouge réalisé par Victor Hubinon en 1968. Il illustre aussi anonymement 14 petits albums d’Idéfix pour Uderzo et dessine divers dessins d’Astérix et d’Obélix destinés à orner des verres à moutarde.

En 1976, Jacques Martin lui confie la reprise des dessins des aventures de Guy Lefranc. Il collaborera également sur deux Voyages d'Alix.
En 1979, il crée dans Le Journal de Tintin la série Vasco qui retrace les aventures d'un jeune commis banquier dans l'Italie du XIVe siècle.

À partir de 1989, il dessine deux albums de la série Les Voyages d'Orion.
À partir de 2000, il est co-dessinateur de la série Le Triangle secret. En 2001, il crée la série Tombelaine aux éditions Casterman avec Bernard Capo au dessin. Il inaugure en 2002 la collection La Loge noire, nouvellement créée chez Glénat, avec la série La Dernière Prophétie. À partir de 2003, il écrit les scénarios de la série Intox chez Glénat.
En 2004, il réalise un volumineux atlas consacré à la ville éternelle : Dans la Rome des Césars (Glénat), qu'il présente avec force détails et plans à ses lecteurs.

mardi 20 septembre 2011

Entre les murs

En ligne sur dailymotion, on peut trouver un drôle de reportage sobrement intitulé Prisons de Lyon Perrache 2008 - avant fermeture. Un documentaire comme un témoignage de ce que furent les prisons de Lyon avant leur fermeture en 2009. Les deux artistes porteurs du projet, eux, préfèrent parler de photographies sonores plutôt que de documentaire. Les photographies sont de Christophe Goussard, les prises de son et le mixage sont réalisés par Eugène Lampion.

Le mélange des images, de la musique et des témoignages forme une œuvre. La force de cette œuvre n'est pas seulement d'offrir le compte-rendu d'une expérience extrême, c'est aussi de capter une "tranche de vie" pour reprendre les termes d'un employé de la prison. Mais regardons plutôt :



Un beau projet artistique à hauteur d'homme, l'entreprise est à saluer. Si la thématique vous intéresse, on pourra aller plus loin dans les images avec le documentaire Délits flagrants de Depardon (présent à la médiathèque) et dans l'analyse avec l'ouvrage Surveiller et punir de Foucault, une réflexion majeure sur l'univers carcéral.
Merci à Pascal, lecteur de la médiathèque de nous avoir fait partager ce lien.

vendredi 16 septembre 2011

Une nouvelle Histoire de France

Depuis cet été, le fonds Civilisation de la médiathèque s'est enrichi d'une toute nouvelle Histoire de France. Édités par les éditions Belin, deux volumes sont d'ores et déjà disponibles pour les emprunteurs. Les titres de cette collection seront tous commercialisés d'ici à la fin de l'année 2011. Nous achèterons progressivement ce corpus imposant :



1870 - 1914 : La République imaginée



1945 - 2005 : La France du temps présent


Voici un projet éditorial ambitieux et novateur.
Tout d'abord il est appréciable de constater qu'un éditeur est encore capable de lancer des paris intellectuels et économiques. A l'heure des interrogations sur l'avenir de l'édition universitaire, le temps des grandes synthèses historiques pourrait passer pour révolu. Or, un rapide calcul permet de constater qu'il faut remonter au début des années 80, il me semble, et l'édition d'une Histoire de France sous la direction de Georges Duby, pour retrouver trace d'une telle entreprise ; soit près de trente ans, autant d'années qui occultent les progrès de la recherche en sciences humaines réalisés durant cette période.

Il était donc grand temps d'informer le public sur les changements intervenus dans le champs des sciences humaines et, par conséquent, dans celui de l'historiographie française : éclatement des disciplines, apports d'autres champs scientifiques et de l'outil informatique, contribution essentielle de l'archéologie, critique nécessaire des travaux produits dans le cadre de l’École des annales, qui imprègnent encore fort logiquement la discipline historique et les manuels scolaires de notre pays.
Il faut aussi souligner l'opportunité d'un tel projet, comme miroir de la recherche et outil de renouvellement de l'histoire nationale auprès du public, à l'heure des grands débats sur la Nation et les visées politiques de l'enseignement de son histoire, en vue de favoriser l'intégration de l'individu à la communauté nationale.

Autre trait remarquable : la modestie de ses auteurs. L'édition d'une Histoire de France est, depuis le monument de l'histoire dite positiviste d'Ernest Lavisse au début de XXe siècle, le moment par lequel une école de pensée succède à une autre. L'histoire de France convoque aussi un esprit académique qui fige un moment historiographique et couronne la carrière d'un historien (Georges Duby, Emmanuel Leroy-Ladurie entre autres pour la précédente, comme consécration de l’École des annales, rappelons-le). Mais sorti du cercle des spécialistes, le public aura du mal à reconnaitre ici les grandes signatures qui dopent habituellement les ventes. Il s'agit plutôt d'une œuvre collective d'historiens aguerris, tous éminents spécialistes dans leur domaine de la recherche pratiquée dans les universités ou les grandes écoles (ENS - Ecole Normale Supérieure, EHESS - Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), plutôt jeunes ou au milieu de leur carrière professionnelle.
Et l'entreprise préfère privilégier le souci du lecteur ainsi que la qualité de l'édition plutôt que de céder au mandarinat et au spectaculaire.

Parmi les caractéristiques éditoriales, il faut souligner la place accordée à une iconographie remarquable et très souvent inédite, en parfaite relation avec le contenu textuel. J'ai également été sensible à la place accordée aux extraits édités de sources directes (extraits de discours, de chartes, etc.) et, pour les deux volumes que je présente ici, à la place accordée aux problématiques sociales et politiques, ainsi que leur impact dans la société française. Je fais ici référence à la victoire progressive, au tournant des XIX et XXe siècle, d'une république parlementaire à la fois bourgeoise, provinciale et impérialiste (la conquête du domaine colonial), à la difficile affirmation de la démocratie et le poids de l'affaire Dreyfus dans cette genèse douloureuse ; ou aux métamorphoses de notre pays accompagnant le développement économique durant les Trente Glorieuses, leur effacement progressif au profit d'une société en proie au doute, qui distingue mal cependant ses propres mutations, sous les effets conjugués de l'intégration européenne puis mondiale et d'une plus grande diversité ethnique.

Pour découvrir chaque ouvrage en feuilletage numérique, cliquer sur les dates :


On pourrait multiplier ainsi les sujets et conseiller une lecture thématique, par étape, comme un grand livre d'histoire servant aussi de manuel discret.
Enfin, j'ai été sensible au petit "plus" de cette collection, proposé dans chacun des volumes : "l'atelier de l'historien". Il s'agit pour les auteurs de présenter les pistes actuelles de la recherche et celles encore en friche, d'associer ainsi le public au "métier d'historien" à la façon des métiers d'arts que l'on découvre parfois par hasard à la faveur d'une visite estivale d'un monument ou des journées du patrimoine ; une façon de ne pas figer le projet et de créer des passerelles entre héritages historiographiques et historiens du futur.

Prochaine acquisition : La France des Lumière (1715 - 1789)

lundi 12 septembre 2011

Musée des Confluences - programme d'activités

Alors même que le Musée des Confluences ne sera ouvert au public qu'à partir du printemps 2014, nos collègues ne chôment pas et nous proposent un programme d'activités "hors-les-murs" en lien avec les collections du Musée.



Pour découvrir le programme complet des activités du Musée des Confluences, c'est ici.

Notre petite sélection (totalement arbitraire, on préfère le préciser !) :

CONFLUENCE DES SAVOIRS
Cycle de conférences qui se propose de mettre en regard les points de vue d'un scientifique et d'un artiste.
Lieu : École Normale Supérieure de Lyon - Amphithéâtre Charles Mérieux



Le capitalisme et ses crises
Mardi 4 octobre à 18h30
Dans le cadre des journées de l’économie organisées par la FSLSE
Intervenants :
- Nicolas Bavarez, économiste et historien, éditorialiste au Monde et au Point et auteur.
- Le collectif H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain) pour la projection du film d’animation "logorama".

Le hasard et la vie : vers une révolution copernicienne en écologie ? Le monde est-il profondément incertain ?
Mardi 8 novembre à 18h30
Dans le cadre de l’année de la biodiversité
Intervenants :
- Alain Pavé, professeur à l’Université de Lyon, spécialiste de la modélisation en biologie et en écologie.
- Jacques Roux, Compagnie Art’M, extrait de "Hasard vous avez dit hasard" avec Olivier Rouget.

Je et les autres, comment penser l’autre ?
Mardi 6 décembre à 18h30
Intervenants :
- Claire Mestre, présidente de l’association Mana, psychiatre, psychothérapeute.
- Willy Amarat, Thomas Fresneau pour "Bach in the days" (Human Beatbox et piano classique)

Le programme complet des Confluences du Savoir, c'est ici.

LES DEBATS CONSONANCES
Débats organisés par le Théâtre la Renaissance, le Musée des Confluences, Sens Public et animés par le philosophe Gérard Wormser.
Lieu : Théâtre de la Renaissance (Oullins)
Les conférenciers et artistes invités confrontent leurs idées avant de laisser place à la discussion avec la salle. Une rencontre entre penseurs et gens de la scène qui partagent avec le public leur désir d’aller au-delà des clichés pour démonter les mécanismes, situer les contextes et les enjeux de la pensée dans l’évolution de la société.


Fabriquer l’histoire : les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ?
lundi 10 octobre à 19h
En lien avec les spectacles "Œdipe" d’après Holderlin de Heiner Muller et Orfeo de Monteverdi.
En soulignant que les critères du vrai et du faux dépendent des époques, l’histoire culturelle questionne le statut des vérités historiques. Mais si nous repérons dans ce passé méconnu les traces de notre modernité, nous pouvons voir dans le mythe grec un outil de dialogue avec le monde et avec les autres.

Psychanalyse, mythes et contes : la sagesse ne jaillit pas d’elle-même…
lundi 14 novembre à 19h
En lien avec les spectacles Œdipe, Orfeo, Cendrillon.
Mythes et contes appartiennent à un patrimoine sans âge et sans pays. En traitant des mystères de la vie humaine en termes cosmologiques pour les mythes ou de la psyché individuelle pour les contes, ils nous laissent entrevoir un scénario commun universel : celui de la quête du héros qui ouvre un espace d’expression aux angoisses humaines.

Et vous trouvez ça drôle : l’humour ça sert à quoi ?
lundi 9 janvier à 19h
En lien avec les spectacles Le Misanthrope de Molière et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare.
Le rire introduit dans notre quotidien de la surprise, de l’ouverture et relève d’une pratique sociale. Mais l’humour mérite-t-il son nom s’il est utilisé à des fins commerciales ? Car dépossédé de sa fonction première d’émancipation, comme élément de présentation distanciée des travers d’une société, ou de l’ambiguïté d’un personnage, ne devient-il pas un simple produit d’aliénation et de séduction ?

Pour découvrir le programme complet des débats Consonances, c'est ici.

Retrouvez les transcriptions des débats passés et à venir sur le site www.theatrelarenaissance.com

vendredi 9 septembre 2011

Agota Kristof (1935-2011)


Agota Kristof (en hongrois Kristóf Ágota), née le 30 octobre 1935 à Csikvánd (Hongrie) et morte le 27 juillet 2011 (à 75 ans) à Neuchâtel.
Agota Kristof est une écrivaine suisse, auteure de poésie en hongrois, romancière et dramaturge en français.
Fille d’un instituteur et d’une enseignante en arts ménagers, elle étudie à Kőszeg, où elle obtient un bac scientifique.
À l'âge de 21 ans, Agota Kristof quitte son pays, la Hongrie, alors que la révolution des Conseils ouvriers de 1956 est écrasée par l'armée soviétique. Elle, son mari et leur fille âgée de 4 mois s'enfuient vers Neuchâtel en Suisse où elle travaille dans une usine d’horlogerie à Fontainemelon, tout en écrivant des poèmes le soir.
Son œuvre est marquée par cette migration forcée. Elle travaille tout d'abord dans une usine, avant de devenir écrivain dans sa langue d'adoption, le français.
Dramaturge à ses débuts, elle va connaître un grand succès avec sa trilogie racontant l'histoire de jumeaux, traduite dans de nombreuses langues. Elle a reçu le Prix littéraire européen d'ADELF pour le premier tome, Le Grand Cahier (livre que vous trouverez à la médiathèque), en 1987, et le Prix du Livre Inter, pour le troisième, Le Troisième Mensonge, en 1992.
En 2008, elle reçoit le prix autrichien pour la littérature européenne pour l'ensemble de son œuvre.
Mère de trois enfants et divorcée deux fois, Agota Kristof a obtenu le Prix Schiller en 2005.

Ci-dessous un extrait de Le Grand Cahier pour se faire une idée de l’œuvre d'Agota Kristof :