samedi 30 juin 2012

La "métamorphose" de la médiathèque


Bientôt 8 ans que notre médiathèque a élu domicile dans les locaux situés dans l'agora à Chassieu. Pour ceux qui ne connaissent pas ces locaux je vous propose une petite image de l'entrée de la médiathèque.

Comme une médiathèque n'est pas un temple immuable, nous avons décidé de relooker cet été nos espaces. En quoi cela consiste-t-il? Actuellement la médiathèque est classée par supports, les livres d'un côté, les CDs,DVDs de l'autre, l'idée est de mélanger ces supports et de raisonner par pôle ou centres d'intérêts. Ainsi, selon la curiosité ou les sujets de prédilection de chacun, vous aurez, dans un même lieu, tous les supports disponibles à la médiathèque.
Pour vous rendre compte de l'ampleur de l'ensemble du travail de cet été, voici quelques chiffres en vrac :
  • environ 20 0000, c'est le nombre de documents qui seront manipulés
  • 11, se seront le nombre de pôles qui seront crées
  • 144, c'est le nombre de roulettes qui seront aménagées

Qui dit nouvelle organisation, dit nouveaux noms: ainsi les espaces sont rebaptisés Côté Jardin, Côté Cour et Côté Rue.

Pour vous donner l'eau à la bouche, voici, le communiqué de presse officiel avec un plan de la futur réorganisation de la médiathèque. 

 

Pour ne pas être en reste, et faire corps avec ses espaces physiques, les blogs seront également revus. Pour l'instant, ils sont au stade du chantier et ne sont donc pas visibles pour l'heure. Ces nouveaux blogs suivront l'esprit de la métamorphose initiale et auront pour nouveaux noms la bande-passante, l'art et récréation (aussi nommé la récré) et voyage en Histoires.
La bande-passante sera consacré à la musique, au cinéma et au multimédia. L'art et création (dit la récré) sera, quant à lui, consacré aux loisirs dans son acceptation large du terme. Enfin voyage en Histoires mèlera fiction et documentaire.

Ceci reste encore flou, pour vous ? Soyez patient, vous allez découvrir les nouveaux blogs !

vendredi 29 juin 2012

Bon anniversaire Jean-Jacques Rousseau


Jean-Jacques! Rousseau a eu exactement 300 ans le 28 juin, c'est l'occasion de revenir sur ce philosophe des lumières.

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Rousseau entre dans l'histoire des idées avec ses brefs essais: Discours sur les sciences et les arts (1750) et Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), en opposant l'état de nature qui faisait le bonheur de l'humanité, à l'état social, source des insatisfactions générales. Ayant pris le contrepied de la philosophie de Hobbes, il sait néanmoins un retour à l'origine impossible et il poursuit une réflexion sur le fonctionnement d'une société basée sur le Contrat social (1762) dans lequel le peuple souverain organise la vie collective.

Rousseau propose aussi, avec Émile, ou De l'éducation (1762), une réflexion sur l'éducation qu'il affirme devoir s'appuyer sur la préservation des qualités naturelles de l'enfant et assurer plutôt des savoir-faire concrets que des savoirs livresques. Dans le domaine littéraire, l'apport de Jean-Jacques Rousseau est également déterminant avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) qui sera un des plus gros tirages du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites en 1776-1778, publiées en 1782) fondent son autobiographie, il s'y livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. Ainsi, l'influence de Jean-Jacques Rousseau est-elle majeure aussi bien dans le domaine de la philosophie politique en nourrissant la réflexion sur la démocratie que dans le domaine de la littérature, et, au-delà, dans les comportements, avec la place nouvelle faite à la sensibilité qui s'épanouira au début du siècle suivant avec le romantisme.

samedi 16 juin 2012

Ray Bradbury (1920-2012)

Raymond Douglas «Ray» Bradbury, né le 22 août 1920, mort le 5 juin 2012, est un écrivain américain, référence du genre de l'Anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L'Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout Fahrenheit 451, roman publié en 1953.
Ray Bradbury naît à Waukegan (Illinois, É.-U.) d'une mère immigrante suédoise et d'un père technicien de ligne à haute tension; son grand-père et son arrière-grand-père paternels étaient éditeurs de journaux. Il descend par son père d'une des Sorcières de Salem. Bradbury lit et écrit durant toute sa jeunesse, passant beaucoup de temps à la bibliothèque de Waukegan. Ses romans Le Vin de l'été, La foire des ténèbres et Farewell, dans lesquels la ville de Waukegan est décrite comme «la Ville Verte», sont en partie autobiographiques. Il attribue son habitude d'écrire quotidiennement, au jour où en 1932 un amuseur de foire, Mr. Electroteck, l'a touché avec une lame électrifiée, faisant se dresser ses cheveux sur la tête, en criant «Vis pour toujours». La famille Bradbury vécu à Tucson en Arizona en 1926-27 et 1932-33, mais comme le père continua son travail, ils retournèrent à Waukegan et s'installèrent finalement à Los Angeles en 1934. Ray a alors 14 ans. A l'âge de 17 ans, il publie sa première nouvelle de science-fiction, Script, dans une revue spécialisée. Ray Bradbury obtient son diplôme au lycée de Los Angeles en 1938 à 18 ans, mais choisit de ne pas aller à l'université. Au lieu de cela, il vend des journaux au coin de South Norton Avenue et Olympic Boulevard. Il continue cependant à se cultiver à la bibliothèque locale et, influencé par les héros de science-fiction tels que Flash Gordon et Buck Rogers, il commence à écrire des nouvelles dans ce genre littéraire. Ces dernières sont publiées dans des fanzines dès 1938. En novembre 1941, est publié Le Pendule, sa première publication rémunérée dans le pulp magazine Super Science Stories. Il a profité de la recommandation de Robert A. Heinlein, rencontré à la Los Angeles Science Fantasy Society (LASF). Il devient écrivain à temps plein à la fin de l'année 1942. Son premier livre, Dark Carnival, une collection de courts récits, est publié en 1947 par Arkham House. Cette même année il se marie avec Marguerite McClure (1922–2003); le couple aura quatre filles. En 1950, il publie Chronique martienne qui est suivi l'année suivante de L'homme illustré. En 1952, EC Comics publie l'adaptation en bande dessinée de deux nouvelles de Bradbury. Celui-ci exprime à l'éditeur, William Gaines, son étonnement de ne pas avoir reçu d'argent pour cela. Gaines et Bradbury vont rapidement trouver un accord financier et de nombreuses nouvelles (d'horreur ou de science-fiction) seront adaptées par les artistes d'EC Comics, tels que Wally Wood, Joe Orlando ou John Severin dans différents comics d'EC Comics jusqu'en 1954. Ces années 1950 sont pour Bradbury une période prolifique qui voit la publication de nombreux ouvrages: Les Pommes d'or du soleil et le roman Farenheit 451 en 1953, Le Pays d'octobre en 1955 et Un remède à la mélancolie en 1958. En 1953, il écrit le scénario du film Moby Dick de John Huston. En 1963 il écrit sa première pièce, Café irlandais, et l'année d'après il publie son roman La foire des ténèbres. En 1970 il publie Je chante le corps électrique, en 1972, c'est la pièce Théâtre pour demain... et après et en 1975 La colonne de feu. En 1986, alors qu'il n'a rien publié depuis 23 ans, il reprend une production régulière avec La solitude est un cercueil de verre, Fantôme d’Hollywood en 1990 et La baleine de Dublin en 1993. Une attaque cérébrale en 1999 ne l'empêche pas de poursuivre son œuvre qu'il dicte à sa fille. Il meurt le 5 juin 2012.

Bibliographie de romans d'amour pour adolescents

vendredi 15 juin 2012

Nouveautés livres-lus (janvier-juin 2012)

Nouveautés documentaires ados-adultes (Avril 2012)

samedi 9 juin 2012

Lyon BD Festival


Bonjour à tous!

A l'occasion de Lyon BD festival, nous allons évoquer un auteur en dédicace pour sa BD : La page blanche : Pénélope Bagieu.
Je vais vous évoquer précisément une de ces œuvres, celle que je préfère, pour être honnête : Joséphine. Joséphine a la trentaine et quelques, travaille dans un bureau plutôt quelconque et est une inconnue pour ses collègues. Précisons que Josephine représente à elle seule le stéréotype de la célibataire, car elle a un chat, des idées bien arrêtées sur les mecs, une meilleure amie solidaire dans les petits malheurs et pour compléter la panoplie, a une dent contre les salles de sport et est désespérément romantique.

Le partie pris de Pénélope Bagieu a été de faire des strips tout en construisant au fur et à mesure une histoire. Ce style, très caractéristique du genre BD humoristique convient très bien pour décrire et suivre l'histoire de Joséphine. Il donne une touche d'ironie et de désillusion au personnage. Le dessin, quant à lui illustre de manière très drôle et pertinent les travers et stéréotypes de l'univers de Joséphine. A cet égard, j'ai particulièrement aimé la sœur de Joséphine : une femme de la bourgeoisie moderne, très propre et lisse avec ses enfants blonds tout à fait comme il faut ; elle est représentée parfois avec la tête relevée signe d'une distinction absolue. Une vrai caricature du genre ! D'ailleurs, on ne voit que les personnages, puisque le décors est réduit à une simple couleur d'arrière plan, ce qui permet de donner un côté universel aux situations vécues par notre hilarante Joséphine.

Au départ, Pénélope Bagieu a répondu a une commande d'un magazine suisse et au lieu de conter sa vie, a décidé de construire un personnage totalement à l'opposé de ce qu'elle peut être. Au fil des strips, Pénélope s'est attachée à son personnage, à l'exercice de création et a voulu proposé Joséphine sous forme d'album à son éditeur, et bingo ! Joséphine prend du galon et devient une BD en 3 tomes.



Allez bonne lecture! N'oubliez pas le Lyon BD Festival c'est le weekend du 23 et 24 juin! Et surtout restez branché sur nos 3 blogs!