Bon, mieux vaut tard que jamais, je voudrais évoquer dans ce premier billet l'un des romans les plus stimulants et novateurs de l’année… 2008.
Zone est le quatrième livre de Mathias Enard, après La Perfection du tir, Remonter l’Orénoque et le Bréviaire des artificiers. Comme dans La Modification de Michel Butor, le personnage principal, Francis, voyage en train jusqu’à Rome. Le temps de ce trajet est l’occasion de dérouler les guerres et les morts, les atrocités et les souffrances de l’Europe et de la Méditerranée au 20ème siècle.
Zone est une fresque guerrière, d’une puissance narrative peu commune dans le paysage romanesque français. Francis s’apprête à livrer au Vatican les centaines de noms qu’il a collectés durant ses années d’espionnage pour la France. Il est ainsi le véritable porte-voix de l’Histoire et de ses tragédies incessantes. A travers la vie du narrateur, Mathias Enard nous chante les vicissitudes d’un monde hanté par la destruction. Avec une verve surprenante. Car ce qui marque à la lecture (et ce qui pourrait rebuter au premier abord), c’est le fait que ce long récit soit écrit (presque) d’une seule traite, d’une seule phrase. La parole de Francis ne s’arrête jamais : tout est relié, chaque conflit, chaque personnage en évoque inévitablement d’autres.
On sort meurtri de ce roman vertigineux, mais avec le sentiment d’avoir lu un grand texte littéraire contemporain(et ce n’est pas tous les jours !!!).
Zone, de Mathias Enard est paru en 2008 chez Actes Sud. Vous pouvez retrouver ce roman à la médiathèque, ainsi que d’autres du même auteur.
Zone est le quatrième livre de Mathias Enard, après La Perfection du tir, Remonter l’Orénoque et le Bréviaire des artificiers. Comme dans La Modification de Michel Butor, le personnage principal, Francis, voyage en train jusqu’à Rome. Le temps de ce trajet est l’occasion de dérouler les guerres et les morts, les atrocités et les souffrances de l’Europe et de la Méditerranée au 20ème siècle.
Zone est une fresque guerrière, d’une puissance narrative peu commune dans le paysage romanesque français. Francis s’apprête à livrer au Vatican les centaines de noms qu’il a collectés durant ses années d’espionnage pour la France. Il est ainsi le véritable porte-voix de l’Histoire et de ses tragédies incessantes. A travers la vie du narrateur, Mathias Enard nous chante les vicissitudes d’un monde hanté par la destruction. Avec une verve surprenante. Car ce qui marque à la lecture (et ce qui pourrait rebuter au premier abord), c’est le fait que ce long récit soit écrit (presque) d’une seule traite, d’une seule phrase. La parole de Francis ne s’arrête jamais : tout est relié, chaque conflit, chaque personnage en évoque inévitablement d’autres.
On sort meurtri de ce roman vertigineux, mais avec le sentiment d’avoir lu un grand texte littéraire contemporain(et ce n’est pas tous les jours !!!).
Zone, de Mathias Enard est paru en 2008 chez Actes Sud. Vous pouvez retrouver ce roman à la médiathèque, ainsi que d’autres du même auteur.
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