Le narrateur, qui n’est autre que l’auteur (Emmanuel Carrère) de D’autres vies que la mienne, a été témoin, en peu de temps, de deux disparitions, celle d’une petite fille, Juliette, lors du tsunami au Sri Lanka en 2004, et celle d’une jeune femme, sa belle-sœur, également prénommée Juliette (c’est une pure coïncidence), morte d’un cancer à 33 ans l’année suivante.
Deux événements terrifiants, tragiques : la mort d’une enfant, la mort d’une jeune femme. Ce sont les proches des deux Juliette qui ont chargé Emmanuel Carrère d’écrire sur la vie, la lutte, et finalement le départ de ces deux êtres chers. C’est un récit de vies fait d’humanité, et donc de tristesse parfois, « sur l’extrême pauvreté, la justice et surtout l’amour » (4° de couv.)… C’est aussi un livre sur l’espoir, le courage, la dignité, écrit avec beaucoup de tact... un bel hommage à ceux et celles qui ont vécu ces vies ou qui ont cheminé à leurs côtés.
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