Voici un film dont la sortie sur les écrans arrive fort à propos pour tous ceux qui, comme moi, n’ont pas eu le loisir de lire la désormais célèbre et emblématique trilogie de Stieg Larsen.
Je me suis donc rendu au cinéma en enfilant le costume du béotien peu concerné par les inévitables écueils liés aux adaptations romanesques. Le film Millénium aura-t-il sur le livre le même impact que les « Rivières pourpres » ? … qui, de l’aveu même de son auteur Jean-Christophe Grangé s’était parfaitement bien vendu car nombres de spectateurs s’étaient perdus dans le film de Mathieu Kassowitz !!!
Il est probable que rien de tel n’arrivera pour ce premier volet de Millenium. Ici le scénario est solide comme de l’acier trempé et parvient à donner forme à la complexité d’une enquête mêlant crime de sang, introspection douloureuse des personnages, difficulté d’aimer, vas et viens continuels entre le passé intime et les affres d’une société suédoise qui se veut un modèle du genre.
Millénium est un grand thriller tourné au cœur des paysages de la Scandinavie, entre lacs et forêts, un grand film sombre dans lequel les personnages évoluent dans une lumière d’hiver, crue, violente, ou bien dans l’obscurité. Le clair-obscur domine quant à lui les plans d’intérieur et les endroits où se déroule une enquête qui fait remonter le passé à la surface. Ce cheminement dans la mémoire repose sur l’intuition des deux personnages clés du film, deux personnages en marge et en proie à des démêlées avec la justice : Mikael Blomkvist le journaliste banni, investigateur de génie aux intuitions foudroyantes et Lisbeth Salander, la hacker aux multiples dons informatiques, animal blessé et traqué. On notera au passage la performance de tous ces acteurs suédois.
Je me suis donc rendu au cinéma en enfilant le costume du béotien peu concerné par les inévitables écueils liés aux adaptations romanesques. Le film Millénium aura-t-il sur le livre le même impact que les « Rivières pourpres » ? … qui, de l’aveu même de son auteur Jean-Christophe Grangé s’était parfaitement bien vendu car nombres de spectateurs s’étaient perdus dans le film de Mathieu Kassowitz !!!
Il est probable que rien de tel n’arrivera pour ce premier volet de Millenium. Ici le scénario est solide comme de l’acier trempé et parvient à donner forme à la complexité d’une enquête mêlant crime de sang, introspection douloureuse des personnages, difficulté d’aimer, vas et viens continuels entre le passé intime et les affres d’une société suédoise qui se veut un modèle du genre.
Millénium est un grand thriller tourné au cœur des paysages de la Scandinavie, entre lacs et forêts, un grand film sombre dans lequel les personnages évoluent dans une lumière d’hiver, crue, violente, ou bien dans l’obscurité. Le clair-obscur domine quant à lui les plans d’intérieur et les endroits où se déroule une enquête qui fait remonter le passé à la surface. Ce cheminement dans la mémoire repose sur l’intuition des deux personnages clés du film, deux personnages en marge et en proie à des démêlées avec la justice : Mikael Blomkvist le journaliste banni, investigateur de génie aux intuitions foudroyantes et Lisbeth Salander, la hacker aux multiples dons informatiques, animal blessé et traqué. On notera au passage la performance de tous ces acteurs suédois.
Je vous invite à aller voir Millénium, un film qui plonge son spectateur les ténèbres et la lueur du Grand Nord, le Ying et le yang de la lumière du Septentrion. Et bien sûr, comme moi, d’en commencer la lecture.
Picou
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire