lundi 11 octobre 2010

Mario Vargas Llosa : Prix Nobel de littérature 2010

Mario Vargas Llosa est élevé par sa mère et ses grands-parents maternels, à Cochabamba (Bolivie), puis au Pérou. Après des études à l'Académie militaire, il épouse sa tante, Julia Urquidi. Il tirera de ce mariage la matière de La tante Julia et le scribouillard.

Étudiant de lettres et de droit à l'université de San Marcos, puis de littérature à l'université de Madrid, il publie son premier recueil de nouvelles, Les caïds, en 1959. Il s'installe ensuite à Paris, où il exerce diverses professions : traducteur, professeur d'espagnol, journaliste pour l'agence France-Presse.

En 1963 paraît La ville et les chiens, son premier succès littéraire, qui sera traduit en une vingtaine de langues. Séduit par Fidel Castro et la révolution cubaine, il se rend à la Havane. Il rentre en Europe avec une nouvelle épouse, Patricia. Au début des années 70, l'auteur exprime ouvertement sa rupture avec la révolution castriste et les mouvements d'extrême-gauche.

De retour au Pérou, il est candidat du Front démocratique à l'élection présidentielle péruvienne. Battu, il abandonne le Pérou, reprend ses activités littéraires et regagne Londres. La nationalité espagnole lui est accordée en 1993. Citoyen du monde, il vit entre Lima, Madrid, Londres et Paris.

Plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature, il est finalement récompensé par l'Académie suédoise en 2010.

Pour mieux connaître cette écrivain vous trouverez quelques unes de ces œuvres à la médiathèque :
  • Tours et détours de la vilaine fille (Gallimard - 2006) : Histoire d'une obsession amoureuse, celle de Ricardo pour "la petite chilienne" qu'il rencontre à Miraflores (Limas), pour la première fois. Ils étaient encore des adolescents. Ricardo la poursuitn ne la retrouve que pour la reperdre.
  • Pantaléon et la visiteuses (Gallimard - 1990)
  • Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine (Plon - 2005)

1 commentaires:

Mo a dit…

Voilà qui devrait déplaire à son non moins célèbre vieil ami devenu ennemi Gabriel Garcia Marquez, lui aussi nobelisé en 1982. Egalité, match nul et on fait la paix?

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