Octopus de Philippe Découflé

Du 12 au 23 octobre, la Maison de la danse nous présentait la dernière création de Philippe Découflé : Octopus. J'ai eu la chance de découvrir cette pièce vendredi dernier et j'ai le plaisir de vous en parler. Tout d'abord, voici quelques images pour se mettre l'eau à la bouche :

Un thème : la beauté. Celle qui émeut et hypnotise par sa simplicité et sa pureté. Huit danseurs, huit séquences et deux musiciens exceptionnels, Labyala Nosfell et Pierre Le Bourgeois, emportent Octopus dans une rêverie sensuelle. J'étais à 3 mètres de la fosse où les musiciens jouaient et j'avoue que l'inventivité musicale de Nosfell m'a séduite (le monsieur aussi un peu, je reconnais qu'il est plutôt bel homme). Vous pourrez d'ailleurs retrouver à la médiathèque son album Lugina Subilutil Alajlis Alaj.

La nouvelle pièce d’un des chorégraphes les plus populaires de la danse contemporaine française possède un charme tentaculaire. Decouflé trafique la revue érotique, le défilé de mode, le Boléro de Ravel, le spectacle de magie… Pour son plus grand plaisir et le mien. Il pioche dans son catalogue de motifs visuels : kaléidoscope, jeux d’ombre et de lumière, greffes de corps et autres sculptures de chair mais il en renouvelle l’approche à travers des extensions inédites. Plus que jamais héritier d’Alwin Nikolais auprès duquel il fit ses apprentissages au début des années 80, Decouflé utilise le corps de l’interprète comme moteur d’effets technologiques.

Si vous souhaitez vous faire une idée plus large de l'univers de ce chorégraphe, la médiathèque vous propose d'emprunter ou de réserver le DVD du spectacle Kaleidoscope.