Un gros coup de coeur !

Pour la première fois, j'écris chez les grands... j'étais obligée.... il fallait absolument que je vous parle de "Mon année" de Taniguchi et Morvan, chez Dargaud.


Cet album est magnifique... il n'y a pas d'autres mots pour le qualifier. Un mélange très réussi entre le manga et la bande dessinée, issu de la collaboration de deux grands : Jean David Morvan et Jîro Taniguchi.... un événement !!!!. "Mon Année" raconte dans ce premier tome, la vie de Capucine, une enfant trisomique (qui n'en a pas l'air, d'où toute l'incompréhension de l'entourage), et les difficultés qu’éprouvent ses parents pour lui assurer la vie la plus normale possible... une BD extrêmement touchante... à lire absolument... c'est.... un pur bonheur!!!!!!!!!!

Apportez votre ordinateur portable à la médiathèque!

Du nouveau dans l'espace adultes et ados.

Au sein de la salle de travail, vous pouvez désormais venir avec votre PC (ou votre MAC) pour surfer en toute tranquillité sur Internet.

Grâce à 2 câbles Ethernet qu'il suffira de brancher sur vos portables, vous bénéficierez des services du web tout en profitant de vos données personnelles et de votre propre espace de stockage.

Pour vos exposés, vos recherches ou vos loisirs, venez profiter de ces deux nouveaux accès en libre service.

Dans le club...

Jean-Michel Guénassia présent à Bron le samedi 6 à 12h30.

En compagnie de Catherine Simon, l'auteur reviendra sur son premier roman, prix Goncourt des lycéens 2009, Le Club des incorrigibles optimistes.

Dans son livre, l'écrivain nous entraîne dans le très bouillonnant Paris des années 60. Le narrateur, un adolescent entiché de baby-foot, de rock'n'roll et de littérature, va pénétrer le très fermé cercle des incorrigibles optimistes, groupe d'exilés des pays de l'est, joueurs d'échecs, et qui, dans leur grande bonté, tolèrent la présence occasionnelle de Jean-Paul Sartre et de Joseph Kessel.

L'ambiance de ce Paris d'époque (les années 60, j'exagère ça n'est pas si loin!) est un élément primordial dans cette grande fresque romanesque qui mélange subtilement les étapes successives de la formation du narrateur Michel, dont le quotidien familial n'est pas de tout repos et les séquences sur les autres personnages du roman, pour la plupart exilés de l'est, échappés de la dictature plus ou moins volontaires.

On a parlé de roman de génération, et c'est dans l'air du temps, mais Guénassia va plus loin que la simple touche de couleur local, il nous fait sentir pour de bon les enjeux de cette période, ses tiraillements, ses erreurs et ses vanités.

Plus qu'un roman d'époque, c'est la réflexion d'un écrivain qui en est revenu. On en tire la leçon avec plaisir tant le romancier fait preuve d'intelligence et de mesure dans ses conclusions (conclue-t-il vraiment d'ailleurs?).

Ajouter à cela que ces 760 pages sont écrites dans un style léger, drôle et enlevé et vous obtenez quelques heures de pur plaisir de lecture au cœur des sixties!

Venez le chercher ou le réserver à la médiathèque, vous ne serez pas déçu. A bientôt.

Soirée au profit d'Haïti

Le théâtre des Célestins propose une soirée spéciale au profit d'Haïti le mardi 9 mars à 20h.

Il s'agit d'une adaptation du roman de Lyonel Trouillot "Thérèse en mille morceaux". C'est l'histoire de Thérèse qui à vingt-six ans, se découvre investie par son double. Ce double s'empare du corps de la jeune femme, lui en révèle les désirs, et la force, enfin, à ouvrir des yeux - qu'elle a soigneusement tenus fermés jusqu'alors - sur sa vie dans " une ville sans chemin " où " même les rêves ont une heure pour rentrer ". Récit d'une crise, récit d'une insurrection de l'âme, vibrant de la transe où manque naufrager sa narratrice possédée, Thérèse en mille morceaux dit la difficulté de naître à l'individualité dans une île déchirée, vers laquelle, de livre en livre, Lyonel Trouillot trace un brûlant chemin d'écriture.



A la médiathèque nous n'avons pas ce titre mais vous pourrez trouver L'amour avant que j'oublie si vous voulez découvrir l'écriture de cet auteur.

Lyonel Trouillot est un écrivain haïtien. Il vit à Port-au-Prince et participe activement à la vie du centre culturel Anne-Marie Morisset et à la vie culturelle de son pays.

Ida de Chloé Cruchaudet

Le premier tome des aventures d'Ida, Grandeur et humiliation, suit les pas d'une insupportable bourgeoise de la fin du XIXème siècle, hypocondriaque et autoritaire qui va se découvrir une passion pour l'exploration.

S'éloignant toujours plus de sa Suisse natale, elle se met en tête de rédiger un guide de voyage, ancêtre en substance de notre moderne guide du routard (on imagine).

Le récit va de rebondissement en rebondissement, c'est drôle, léger et très frais. Les couleurs sont magnifiques, subtilement estompées, ce qui donne à l'ensemble un agréable côté suranné, l'astuce qu'il fallait pour nous transporter dans cet univers d'exploratrice farfelue.

Ida, en chemin, va s'attacher les services d'une secrétaire nymphomane, courir après le fantasmatique commandant Brazza et croiser un marabout coincé entre les fesses d'un éléphant!

Deux prochains tomes sont attendus avec grande impatience. Ida et ses aventures vous attendent dans le rayon des nouveautés BD à la médiathèque.

Des Hommes

La fête du livre à Bron commence le 5 mars.

Pour vous faire patienter jusque là, on vous propose régulièrement sur le blog une chronique sur un auteur invité.

Pour inaugurer la formule, je vous propose un billet sur Laurent Mauvignier présent le vendredi à 17h.


Sa dernière oeuvre, Des Hommes, revient sur l'expérience traumatisante de la guerre d'Algérie. Le roman commence dans un petit village de France où l'on s'apprête à fêter l'anniversaire d'une des villageoises. Rien d'extraordinaire en somme jusqu'au coup d'éclat d'un des membres de l'assistance, ancien d'Algérie qui s'en prend à un invité d'origine maghrébine.

C'est le point de départ que choisit l'auteur pour aborder ce passé qui ne passe pas, entre les silences et les souvenirs d'horreur qui continuent de hanter les protagonistes de cette lutte. Le point de vue adopté est celui des appelés français, Mauvignier se garde bien de se poster en juge et préfère analyser l'Histoire par l'expérience personnelle de ses personnages.

La deuxième partie du roman relate la vie des soldats français en Algérie pendant le conflit. Le quotidien, les atrocités des uns et des autres mais aussi les mythes, les visions déformées dont sont victimes les deux camps.

Au final, un beau roman, âpre et profond qui ne raconte pas autre chose qu'une simple histoire d'hommes, derrière les barrières de l'Histoire et les raisons supérieures géopolitiques.


Ouvrage présent à la médiathèque, n'hésitez pas à vérifier sa disponibilité sur le catalogue et à le réserver s'il est emprunté. D'autres titres de cet auteur sont également disponibles. Un nouveau billet sur un autre auteur très bientôt, d'ici là, bonne lecture à tous!

Stéphane Fiere "La Promesse de Shanghai"

A l'occasion de la séance du comité de lecture Aimer Lire le 11 février dernier, nous nous sommes attardés sur le roman de Stéphane Fiere, La Promesse de Shanghaï.

Quand, par millions, les paysans chinois abandonnent leur village pour rejoindre une jungle urbaine, ne croyons pas que ce soit de gaieté de cœur, ou qu’ils le font pour ajouter un peu de piment à leur morne existence… C’est de survie qu'il est ici question. Le choix est mince, après l’expropriation brutale des terres, entre une misère sans nom ou l'exode : « Ce que le parti donne, le parti reprend. Quand il veut. A sa guise. La loi est toujours du côté des plus forts » ; et surtout des plus riches, comme l’illustre le parcours chaotique et poignant de Fu Zhanxin, qui arrive à Shanghai un matin de décembre avec son père – le bail de leurs terres n’a pas été renouvelé (la cellule locale du parti les leur a retirées afin de développer « leur potentiel culturel» - un projet touristique dont les cadres locaux pourront tirer d’importants bénéfices…). De désespoir, la mère du narrateur s’est tuée quelque temps plus tôt. Fu Zhanxin et son père viennent alors rejoindre les masses rurales qui envahissent les grandes villes et deviennent des mingong, des « paysans déracinés », dont on estime le nombre entre 150 et 200 millions aujourd’hui en Chine.

Récit picaresque et fable morale alerte, La promesse de Shanghai est un récit ancré dans la tradition d'un réalisme social empreint d'une belle sensibilité ; on le lit d’une traite tant les tribulations du narrateur, entre comédie et tragédie, offrent un regard authentique sur les absurdités d'un système que l'auteur ne se lasse pas de dénoncer ; la prose, légèrement oralisée, est en parfaite adéquation avec le personnage, avec ce qu’il ressent et expérimente et le lecteur s'attache d'emblée à cet homme à la fois candide et débrouillard, plutôt honnête (quand les circonstances l’y autorisent) et pragmatique, conservant sa sagesse populaire, qui possède une droiture morale rare, incongrue dans ces lieux corrompus et sans âme. Son grand cœur l’incite à aider nombre de ses camarades, une solidarité entre « ventre-creux » plutôt naturelle étant donné les conditions de vie sur le chantier – mais qui ne va pas de soi à Shanghai ; à son propre parcours, s'ajoutent les multiples histoires d’autres mingongs croisés en route : de mini-récits insérés qui accentuent les aspects sociologiques du roman, pittoresques, drôles ou pathétiques, tel celui de Lao Shou, qui pense que son suicide permettra à ses camarades de récupérer un peu d’argent, qu’ils pourront envoyer ensuite à sa femme restée au village, ou encore celui de Guo Tai, condamné à travailler aux côtés du narrateur, parce qu'il n'a pu payer les exorbitants droits d'entrée à l'université. Mais il y a aussi He Gongxin, dont les affaires prospèrent depuis qu'il a ouvert une boutique de violons et de violoncelles fabriqués en Corée du Sud, ou encore Aiguo, prête à tout sacrifier par ambition.

Voir l'article de Blandine Longre sur Sitartmag suivi d'un entretien très intéressant. Et aussi l'article de Brigitte Bontour sur Ecrits-vains.com.

Le prochain rendez-vous du comité de lecture Aimer Lire est fixé le jeudi 11 mars à 14h. Nous étudierons le roman de Mercedes Deambrosis "Milagrosa".

Fête du livre de Bron 2010

Dans moins d'un mois, les 5, 6 et 7 mars, aura lieu la 24ème édition de la fête du livre à Bron.



Le grand thème de cette année sera la mémoire, dans tous ses états. La formule est simple, le grand hippodrome de Parilly va abriter pendant 3 jours la grande librairie constituée des partenaires de l'événement ainsi que 2 salles qui accueilleront les rencontres entre un ou plusieurs auteurs avec le public.
Les enfants ne sont pas oubliés avec des animations, une salle de rencontre et une librairie qui leur sont spécialement dévolus sous le chapiteau.

Peu d'écrivains étrangers à l'honneur pour cette édition mais trois "monstres" de la littérature mondiale: Carlos Liscano (Uruguay), Julian Rios (Espagne) et John Berger (Grande-Bretagne). En revanche, les grands noms de la littérature française contemporaine seront bien présents, sans oublier les auteurs de bandes-dessinées, la littérature jeunesse, les essayistes, les historiens...

Vous pouvez consulter le programme ici, pour un plan du site de l'hippodrome de Parilly où auront lieu les festivités, c'est là.

Une fois de plus, la fête du livre nous gâte avec un programme des plus alléchants, on en regretterait le don d'ubiquité tant les conférences se suivent ou se juxtaposent, imposant aux visiteurs que nous sommes un rythme infernal, voire de terribles choix cornéliens (comment choisir le samedi midi entre la paire J-M Guénassia/C. Simon d'un côté et de l'autre le duo non moins intéressant A. Blottière/S. Chalandon?!).


Pour le plaisir, je vous livre mon programme personnel de ce week-end, programme très subjectif donc, que j'entreprends d'effectuer au pas de charge:

Vendredi 5:

20h30: Soirée cinéma, délocalisée pour l'occasion au cinéma les Alizés de Bron avec projection du documentaire 68, mes parents et moi.



Rencontre avec la réalisatrice Virginie Linhart. Elle reviendra sur son livre Le jour où mon père s'est tu, publié au Seuil en 2008, dans lequel elle nous parle de son père, Robert Linhart, acteur des mouvements de mai 68. Histoire de voir une fois encore ce qu'il nous reste de 68.

Samedi 6:

11h: Rencontre avec Michel Séonnet et Jean-Pierre Spilmont pour évoquer l'enfance, les souvenirs qu'il nous en reste et l'encombrant héritage paternel.

12h30: le fameux dilemme
Jean-Michel Guenassia/Catherine Simon l'un est le Goncourt des lycéens 2009 l'autre raconte la reconstruction de l'Algérie après la colonisation
ou
Sorj Chalandon/Alain Blottière les auteurs respectifs de La Légende de nos pères et Le Tombeau de Tommy.
Pour ne pas avoir à trancher, j'en profiterai peut-être pour faire un tour de la grande librairie afin d'être tout à fait à l'heure pour LE rendez-vous à ne pas manquer:

14h: Julian Rios et Jean-Jacques Schuhl (sous réserve pour le second)
A mon avis, le point d'orgue du week-end. La venue de l'auteur espagnol de Monstruaire, aussi discret qu'élégant, est la raison supplémentaire, s'il en fallait une, pour venir à la fête du livre. Il nous parlera de son dernier roman Pont de l'Alma dans lequel il surprend son monde en narrant les élucubrations de quelques adorateurs de la défunte Lady Di. Drôle, stylisé et foisonnant, on rit beaucoup et on s'émerveille de la verve de l'auteur qui parvient avec brio à nous retranscrire son amour de l'art contemporain et de la belle langue.



L'occasion pour moi de découvrir aussi un grand auteur français, Jean-Jacques Schuhl, si son état de santé le permet.



15h30: Nouveau moment fort, la rencontre avec l'Uruguayen Carlos Liscano, autour de son dernier livre publié en France L'écrivain et l'autre, travail introspectif et réflexion sur la place de l'écrivain dans la vie d'un homme. Livre fort et simple d'accès. Il reviendra aussi, je l'espère, sur sa carrière littéraire et sur son excellent premier roman Souvenirs de la guerre récente.



17h: Gwenaëlle Aubry et son roman Personne, prix Fémina 2009, pour une ultime évocation de la figure du père. Elle sera accompagnée du psychanalyste François Gantheret qui travaille sur les liens entre l'analyse et l'écriture.


Dimanche 7 (dernière journée du marathon):

11h: Rencontre poétique avec Guy Goffette et Lionel Ray.

12h30: Rencontre bandes-dessinées avec Raphaël Gauthey, Cédric Rassat et David Prudhomme.
Le dernier nous parlera de son superbe album Rébétiko qui suit les aventures d'un groupe de musiciens voyous et géniaux dans la Grèce des années 30.


14h: John Berger. Scénariste, peintre, éditeur, critique d'art, l'écrivain multiplie les casquettes, l'occasion de revenir avec lui sur sa riche carrière et de discuter avec un intellectuel engagé et exigeant.

15h30: Déambulation sans projet fixe entre les salles. Détour par la salle du manège pour voir ce qui se passe du côté des enfants. Passage par le salon de lecture où tout au long du week-end les écrivains évoquent leur lecture interviewés par des journalistes du Matricule des anges.


Voilà en gros mon grand projet. Comme vous l'avez remarqué, je ne me suis même pas réservé de pauses pour me sustenter. C'est que la fête du livre à Bron n'a lieu qu'une fois par an!

Julian Rios devant la flamme dédiée à Diana sur le pont de l'Alma.

A bientôt, bonne visite et bonne lecture à tous.

Les Fondamentaux du hand

Les fondamentaux du hand, dirigé par Fabrice Laigret

Dimanche, l'équipe de France de Handball (alias « les experts ») est devenue championne d'Europe, signant un triplé inédit dans l'histoire de son sport.

Vous voulez être aussi experts qu’eux !! dans le fonds adulte, récemment acquis, un document indispensable pour perfectionner votre technique du hand-ball.

La technique, le jeu et l'échauffement sont les trois thèmes développés en deux parties distinctes : la partie théorique comprenant l'exposé des données fondamentales, enrichi de dessins descriptifs et la partie pratique qui regroupe une série d'exercices sous forme de fiches structurées selon une organisation unique thème, description de l'exercice, consigne, matériel, variantes.

De la théorie à la pratique, des fondamentaux à la portée de tous…pour devenir vraiment « experts ».

Nouveautés ados-adultes (janvier 2010)

Voici le catalogue des nouveautés du mois de janvier 2010. N'hésitez pas à vous rendre sur le portail web de la médiathèque pour vérifier la disponibilité des documents qui vous intéressent.

Nouveautés ados-adultes (janvier 2010)

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