jeudi 30 septembre 2010

Georges Charpak (1924-2010)


Sa famille émigre en France alors qu'il a 7 ans.

Durant la Seconde Guerre mondiale, dès 1941, il entre dans la Résistance. En 1943 il est arrêté et interné au centre de détention d’Eysses avant d'être déporté au camp de concentration de Dachau en Allemagne ; il y reste pendant un an, sa pratique de plusieurs langues contribuant selon lui à sa survie.

Il devient citoyen français en 1946.

Après ses études au Lycée Joffre à Montpellier et dans les classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, il est admis à l'École nationale supérieure des mines de Paris dont il est diplômé en 1947. Il est élève de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France.

En 1948, il est admis au CNRS comme chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France, dirigé par Frédéric Joliot-Curie et il obtient son doctorat ès sciences en 1955.

Maître de recherche au CNRS en 1959, il rejoint le CERN à Genève où il est resté comme physicien permanent de 1963 à 1989. C'est dans ce dernier laboratoire qu'il met au point la chambre proportionnelle multifils qui lui vaut le prix Nobel de physique en 1992 et qui remplace rapidement les chambres à bulles en permettant un traitement informatique des données. Il prend soin de déposer des brevets.

Il est titulaire de la chaire Joliot-Curie de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de Paris pour un an en 1984, et professeur associé du laboratoire d'électricité de l'école depuis 1980.

Il est élu Membre de l'Académie des sciences le 20 mai 1985.

À partir de 1996, avec le soutien de l'Académie des sciences et de ses collègues Pierre Léna et Yves Quéré, il prend la tête d'un important mouvement de rénovation de l'enseignement des sciences à l'école primaire, La main à la pâte, qui touche aujourd'hui près d'une école sur trois en France et essaime dans le monde entier. Des collaborations internationales ont été signées pour étendre cette initiative à de nombreux pays dans le monde.

Militant de l'énergie nucléaire, il a proposé en 2001 une nouvelle unité de mesure de la radioactivité, le DARI (Dose Annuelle due aux Radiations Internes), correspondant à environ 0,25 milli-Sievert.

Il a également écrit des ouvrages de vulgarisation scientifique. La médiathèque possède certains de ces titres :

mercredi 29 septembre 2010

Sélection des meilleurs livres 2009-2010

Comme toutes les années les bibliothécaires de la région lyonnaise se sont réunis pour vous établir la liste de leurs coups de cœurs sur l'année scolaire écoulée. Voici le résultat.


Je vous souhaite une bonne lecture de la plaquette, mais aussi des livres proposés.

vendredi 24 septembre 2010

Doris Lessing : Prix Nobel 2007


Doris Lessing (née Doris May Tayler, le 22 octobre 1919 à Kermanshah, Perse) est une écrivain britannique, lauréate du Prix Nobel de littérature en 2007. Ce dernier a couronné « la conteuse épique de l'expérience féminine qui, avec scepticisme, ardeur et une force visionnaire, scrute une civilisation divisée. »

Célèbre dès son premier livre, Vaincue par la brousse (1950), auteure d'une vingtaine de romans dont le best-seller international Le Carnet d'or (1962), elle est très vite apparue comme une femme de lettres engagée et militante, notamment pour les causes anticolonialiste et anti-apartheid. À l'instar de ses consœurs nobélisées Toni Morrison et Elfriede Jelinek, elle a aussi été associée au combat des féministes sans qu'elle ne l'ait revendiqué ou désiré.

L'œuvre de Doris Lessing est profondément autobiographique, s'inspirant notamment de son expérience africaine, de ses années de jeunesse et de ses engagements sociaux ou politiques. Son style romanesque, épique, réaliste et lyrique lui a permis d'aborder différents thèmes tels que les conflits de cultures, les injustices raciales et ethniques, la contradiction entre la conscience individuelle et le bien commun, la violence entre les êtres et les classes, le déracinement ou encore l'enfance. Très appréciée pour sa diversité et son éclectisme, l'auteur a su faire une immersion dans le domaine de la science-fiction (Shikasta en 1981) ou du roman psychologique (L'Été avant la nuit). Elle a même un temps évolué vers l'ésotérisme et la parapsychologie avec La Descente aux enfers (1971).

Pour mieux connaître cette écrivain vous trouverez quelques unes de ces œuvres à la médiathèque :

  • Victoria et les Staveney : Victoria n'a jamais oublié sa rencontre, à l'âge de neuf ans, avec une riche famille blanche, les Staveney. Ce souvenir entêtant la poussera, des années plus tard, à entamer une liaison avec leur fils, Thomas. De cette histoire naîtra Mary, petite fille à la peau claire et au sourire radieux. En adoration devant l'enfant, les Staveney proposent de l'accueillir chez eux de plus en plus souvent. Victoria, toute à la réalisation de la chance que représenterait une telle éducation pour sa fille, n'imagine pas quelles conséquences aura sa décision.

  • Alfred et Emily : Doris Lessing explore la vie de ses parents, tous deux abîmés de manière irrévocable par la Grande Guerre. Elle imagine tout d'abord la vie plus heureuse qu'ils auraient pu bâtir si la guerre n'avait pas eu lieu, avant de se livrer à un examen cinglant de leur couple tel qu'il fut en réalité dans l'ombre pesante de cette guerre. " Aujourd'hui encore, je m'efforce d'échapper à cet héritage monstrueux, pour être enfin libre ", confie Doris Lessing. Avec Alfred et Emily, c'est très exactement ce qu'elle fait, et de manière éclatante.

  • Un enfant de l'amour : James Reid est un jeune homme romantique dont le principal défaut est d'avoir trop rêvé sa vie avant qu'elle ne commence véritablement.Durant l'été 1939, il embarque pour l'Inde avec son régiment et, lors d'une escale au Cap, croit trouver en Daphné, jeune femme mariée, le grand amour qu'il attendait. A la fin de la guerre, il apprend que de cette liaison passionnée est né un enfant qui ne se sait pas illégitime. James va alors tout entreprendre pour rencontrer son fils...

  • Les grand-mère : Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique... Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.

  • Rire d'Afrique : voyages au Zimbabwe : Révoltée par le régime colonial qui la déclare bientôt persona non grata, Doris Lessing quitte la Rhodésie de son enfance dès 1956. En 1982, après plus de 25 ans d'exil, c'est dans le tout jeune Zimbabwe qu'elle tentera de retrouver ses racines africaines. Les quatre voyages qu'elle y effectue jusqu'en 1992 nourrissent ces carnets de bord où, de souvenirs en rencontres, le grand écrivain anglais renoue le fil de son histoire et se fait le témoin passionné de l'évolution difficile, parfois contradictoire, d'un pays vers la modernité. Du va-et-vient entre le passé et le présent surgit une féconde mosaïque d'impressions, d'anecdotes, de scènes, de portraits : images de la plantation familiale, de la brousse, et visions d'un pays qui s'urbanise peu à peu, souvenirs en noir et blanc du monde colonial et émergence d'une société interraciale qui voit s'installer de nouveaux privilèges. Un admirable journal de voyages et de souvenirs où la fidélité aux engagements d'hier, l'émouvant travail de la mémoire, la connaissance intime du paysage africain accompagnent une réflexion très riche sur les aspirations d'un continent en proie aux pires maux, malmené par l'Histoire, et porteur cependant d'un étonnant message d'espoir.

jeudi 23 septembre 2010

Sukkwan Island


Une île sauvage du sud de l'Alaska, quasiment inaccessible : seuls le bateau ou l'hydravion permettent la communication avec la civilisation....l'immensité des forêts, leur opacité, les reliefs escarpés : voilà le cadre, on ne peut plus hostile, du roman.

Un père, Jim, et son fils, Roy, âgé de 13 ans vont évoluer dans cet environnement en menant une expédition pour le moins improvisée ; elle est présentée à Roy comme une aventure : loin de l'enthousiasmer, il s'y contraindra, quasiment avec la force d'un adulte.

Son père et sa mère ont divorcé, Roy est sous la garde de sa mère . Dans Sukkwan Island, il part pour vivre une année dans une cabane de fortune, aux côtés d'un père immensément fragile et instable, en proie au désespoir. L'expression de cette détresse se libère la nuit sous forme de pleurs et de monologue : autant de situations anxiogènes pour Roy. A chaque étape du récit, on pressent le drame : il survient une première fois, sous la forme d'une chute dans un ravin, sans lourdes conséquences pour Jim mais la tension parviendra à un paroxysme tel, que le suspense est insoutenable.

Avec ce roman qui nous entraîne au coeur des ténèbres de l'âme humaine, David Vann s'installe d'emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan. L'auteur lui-même a vécu avec son propre père une situation similaire, mais ce n'est que bien tard - trente ans plus tard - que David Vann passera par l'écriture pour libérer toutes ces pensées ; mais la publication du livre ne se fera pas sans mal. Un jour, alors qu'il a perdu pratiquement tout espoir de voir Sukkwan Island publié, David Vann l'adresse à un concours de nouvelles et gagne !!! Plus tard, une critique élogieuse dans le New-York Times fera en sorte qu'Harper Collins, son éditeur rachète les droits (extr. Le Monde des Livres, juin 2010). Le succès en France suscite un intérêt dans toute l'Europe.

David Vann a déjà écrit un deuxième roman, qui n'est pas encore publié : "Caribou Island", dont l'intrigue se situe également en Alaska .... à suivre donc.

mercredi 22 septembre 2010

"Si tu meurs, je te tue" de Philippe Sohier

Un homme, un peu bancal, à tendance éthylique, sculpteur usé rencontre une femme, Marthe : elle est belle, elle est simple ; ils sont heureux tous les deux. Il est possessif, absolutiste, rien que deux. Mais Marthe va tomber enceinte. Il ne va pas pouvoir le supporter... Récit touchant, sincère, où l’odieux se mêle à la poésie, à l’amour vrai. Avec des thèmes forts : le rapport à la parentalité (accepter d’être parent) ; la maladie qui fait irruption dans la vie, comme dans le roman ; les secrets de famille...

mardi 21 septembre 2010

Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer

Aujourd'hui c'est la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer. Dans ce cadre je vous propose une liste de documents que possède la médiathèque.

En documentaires :
  • Prévenir de Philippe Presles - Robert Laffont (2006)
  • L'impact familial de la maladie d'Alzheimer : comprendre pour accompagner - Thierry Darnaud - Chronique sociale (2007)
  • Mieux affronter la maladie d'Alzheimer - Pygmalion (2005)

En fiction :
  • Histoire de l'oubli de Stefan Merrill Block - Albin Michel (2009)
  • Grand-mère tout doucement d'Adeline Yzac - Alice éditions (2007)
  • Sur ma mère de Tahar Ben Jelloun - Gallimard (2007)
  • On n'est pas là pour disparaître d'Olivia Rosenthal - Gallimard (2007)

lundi 20 septembre 2010

Pirate des Garages-Vides de Corinne Lovera Vitali

Jim est un jeune adolescent à la dérive. Il a été confié à la garde de Nini (une amie de la famille), suite à de grosses bêtises. Le juge lui demande de rédiger un rapport sur les évènements, qui l'ont conduit dans son bureau. Il explique son épopée de Pirate des Garages-Vides.

Un style très original et imagé, qui vient du cœur, qui nous fait tour à tour sourire et pleurer.

samedi 18 septembre 2010

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet

Difficile de vous parler du roman de Reif Larsen après la descente en règle que lui offre l'excellent Fric-frac club, site littéraire vigilant et de haute qualité (quoiqu'un poil chafouin, avouons-le, je les aime bien, je me permets). Pour la chronique assassine, c'est ici. Et pourtant, pourtant, ...

Non, tout n'est pas à jeter dans ce premier roman et si je m'accorde avec eux pour déplorer qu'on ait demandé à l'horripilant Stephen King d'écrire une horripilante publicité qui mélange d'une manière très horripilante les références n'importe comment ("Mark Twain, Little Miss Sunshine et Pynchon", et pourquoi pas Houellebecq et Martine à la plage pour compléter le tableau de famille?!), il n'empêche que le livre en vaut la peine.

L'objet lui-même pour commencer : livre grand et large, la jolie couverture laisse deviner le contenu. Comme dans un cahier d'écolier, le texte occupe la majorité de la page. Dans la marge, des dessins, des cartes, des schémas, des légendes et des textes explicatifs qui viennent illustrer le texte dans une autre police de caractère. L'ensemble s'accorde harmonieusement, la crainte au premier abord de n'y rien comprendre s'efface vite. Tous ces dessins et ces digressions ne sont pas gratuits, ils témoignent de la fantaisie et de la boulimie de savoir du héros.

Le personnage principal, Tecumseh Sansonnet Spivet, est un cartographe de 12 ans, jeune garçon élevé dans une ferme du Montana. Son ambition est de faire entrer le monde qui l'entoure dans ses cartes. Il réalise des cartes sur à peu près tout : Sa sœur qui épluche le maïs, sa chambre à coucher, les oscillations d'un train, l'attrait irrésistible du logo McDonald sur les enfants... Ce garçon extraordinaire se voit décerner un prestigieux prix par un institut à Washington qui n'a pas idée de son jeune âge. T.S. Spivet va décider de partir chercher ce prix par ses propres moyens. Ainsi démarre ce roman d'apprentissage d'un très jeune homme. Le récit, en focalisation interne, exploite à fond la naïveté et la candeur de cette jeunesse. Tant et si bien que le roman peut passer parfois pour de la littérature jeunesse.

Idée à évacuer. Faussement candide, la naïveté du personnage principal sert toujours l'auteur à faire passer un message, une idée, voire faire avancer sa narration. On a bien là affaire à un roman pour les adultes ou, à la rigueur, pour une poignée d'ados en avance.

Le livre s'ouvre longuement sur la présentation de la famille farfelue du héros. Une mère savante et lunaire, un père cow-boy et taiseux et une sœur adolescente et hystérique. Cette famille, on l'apprend très vite, est blessée et bancale, la faute à la mort du frère de Tecumseh, Layton, dont le souvenir hante le roman, avec bienveillance. T.S. n'est pas étranger à la mort de son frère, la pudeur et l'insouciance de sa culpabilité sont rendu avec beaucoup de grâce par l'auteur. C'est la méthode Larsen de traiter son sujet avec une apparente nonchalance candide qui laisse toute sa place à la réflexion du lecteur. L'écrivain s'amuse aussi à imbriquer l'histoire des ancêtres de son héros en milieu de roman. Trois grands mouvements se dégagent de l'ensemble : le cocon familial dans le Montana, le voyage clandestin dans un train de marchandises et le passage dans le monde parfois sombre des adultes. Sans m'attarder, je retiendrai ce très beau passage où le jeune garçon découvre la ville : Chicago. Il est émerveillé, étourdi et aussi inquiet, comment faire entrer tous ces gens, toutes ces couleurs, tous ces chiffres dans ses carnets.

La fin colle bien au début, fantaisiste et pleine de rebondissements (et c'est dans la dernière partie que l'ami Stephen King trouve sans aucun doute la comparaison avec Pynchon, à vous de juger). Alors ne boudons pas notre plaisir, ce roman est frais et agréable, plein de bons sentiments et d'imagination. Larsen réveille notre âme d'enfant sans nous donner la leçon si ce n'est celle qui prescrit d'être exigeant et de rêver fort, même au-dessus de ses moyens. C'est déjà pas si mal non?

Pour vous faire une idée de l'esthétique de ce livre un peu à part, visiter le joli site web dédié, ici.

jeudi 16 septembre 2010

Premiers romans : réunion du 14 septembre

Cette semaine, il y a eu la première réunion de l'année 2010-2011 de groupe de lecteurs "Premier Roman". Ce groupe n'est absolument pas fermé, tout ceux qui aiment le littérature francophone actuelle, peuvent nous y rejoindre pour parler de livre. Les réunions ont lieu une fois par mois le mardi soir de 19 à 21 h. Pour plus de renseignements n'hésitez pas à venir vous renseigner à la médiathèque.

Lors de la réunion du 14 septembre nous avons évoqué 9 premiers romans :
  • Dans ma peau de Guillaume de Fonclare : Bof
  • La centrale d'Elisabeth Filhol : A lire mais plus documentaire que fiction
  • HHhH de Laurent Binet : Intéressant d'un point de vu historique
  • Albert de Jacques Tallote : Bon point de départ, mais très vite on se lasse. L'auteur aurait pu développer davantage ses idées. Ecriture sobre.
  • La paresse et l'oubli de David Rochefort : Bof
  • Mes petites morts d'Elsa Fottorino : Sans plus
  • Les vies Lewis de Louis-Henri de la Rochefoucauld : Pas déplaisant
  • Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit de Fabio Viscogliosi : Forme littéraire intéressante. C'est le roman le plus apprécié de la soirée.
  • Les hommes-couleurs de Cloé Korman : Roman intéressant par sa thématique, mais où on a du mal à se retrouver.
Les lecteurs du groupe vous conseille également la lecture de :
  • En avant, route ! d'Alix de Saint-André
  • Les religions de l'humanité de Michel Malherbe
  • Contre-préches d'Abdelwahab Meddeb
  • Le mensonge de Thomas Spencer de Patrick Besson
  • Amok de Stephane Zweig

mercredi 15 septembre 2010

Du nouveau dans l'Espace Périodiques


Retrouvez ce mois-ci votre magazine SVM " Nouvelle formule". En effet, l'équipe de l'Ordinateur Individuel et celle d'SVM sont désormais réunies. En ce mois de Septembre, l'Ordinateur Individuel-SVM sort toutes ses antennes pour rester en veille sur les histoires petites et grandes, qui font bouger le monde des technologies. Vous offrir plus d'analyses, plus de tests, plus de sujets pratiques et directement utiles, c'est aussi l'ambition de cette nouvelle formule.

"Les années transforment les livres. On aurait tort de dire qu'ils vieillissent ; ils deviennent autres*", écrivait Julien Green.
*préface de l'auteur dans la réédition de 1970 de son journal "Les Années faciles"

Il en va peut-être de même des magazines....

lundi 13 septembre 2010

Aimer Lire Saison 200-2011

Comme chaque année, le comité de lecture Aimer Lire reprend du service un jeudi par mois à la médiathèque. Ce comité est ouvert à tous : il suffit pour y participer d'adhérer à l'association Aimer Lire. A chaque séance, nous discutons d'un livre que l'un d'entre nous a souhaité défendre. Voici donc la liste de nos lectures pour la saison 2010-2011 :

23 septembre – L'attente du soir de Tatiana Arfel

14 octobre – La voleuse de livres de Markus Zusak

18 novembre – Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti

16 décembre - Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg de Jacques Fortier
+ La lettre volée d'Edgar Allan Poe

20 janvier – L'Autre jardin de Francis Wyndham + John Keats

17 février – Le village de l'allemand de Boualem Sansal

17 mars – Anansi boys de Neil Gaiman

21 avril – Mille soleils splendides de Khaled Hosseini

19 mai – Eldorado de Laurent Gaudé

vendredi 10 septembre 2010

Les Journées Européennes du patrimoine


Les 18 et 19 septembre, c'est le week-end des Journées Européennes du Patrimoine. Pour la 27e édition le thème choisi est : "Les grands hommes : quand femmes et hommes construisent l'Histoire".

Au secteur adulte de la médiathèque vous trouverez une table de présentation d'ouvrages en lien avec cette manifestation, parmi ces livres :
  • Edouard Herriot de Louis Muron - Editions lyonnaises d'art et d'histoire
  • Laurent Bonnevay de Bruno Benoît et Gilles Vergnon - Editons S. Bachès
  • Ces lyonnaises qui ont marqué leur temps de Jean Butin - Editions lyonnaises d'art et d'histoire
  • Louise Labé et les poètes lyonnais de son temps de Louis Bourgeois - Editions lyonnaises d'art et d'histoire
  • Un siècle de danse à Lyon de Florence Poudru - Editions S. Bachès
  • Carnet des mères lyonnaises - Editions S. Bachès
  • La saga des "lyonnais" de Hubert Nivon - Le Cherche midi éditeur

jeudi 9 septembre 2010

Jean-Baptiste DESTREMAU


La médiathèque recevra, le 25 janvier prochain, l'auteur Jean-Baptiste Destremau. A ce jour il a écrit deux livres, tous les deux publiés chez Max Milo, dont vous pouvez vous faire une petite idée en allant voir leur blog :
Vous pouvez également aller lire le billet que je lui avais dédié sur ce blog à notre retour de Chambéry en cliquant ici.

Et pour finir vous pouvez emprunter ses livres à la médiathèque.

Bonne découverte, en espérant que vous aurez envie de le rencontrer le 25 janvier.

mardi 7 septembre 2010

Patrick Cauvin (1932-2010)

Après des études de philosophie, Patrick Cauvin, de son vrai nom Claude Klotz, fait la guerre d'Algérie puis enseigne dans un collège de la banlieue parisienne jusqu'en 1976.

Passionné par la culture américaine, des acteurs d'Hollywood aux cigarettes, il est critique de cinéma au journal Pilote, publie des romans policiers et écrit des pastiches de films d'épouvante ou d'action.

Egalement auteur de théâtre, il a écrit la pièce "Héloïse", monté par Patrice Leconte en 2008.

"Une seconde chance", son dernier ouvrage, est sortit en avril 2010.

A la médiathèque vous pourrez découvrir certaines de ces œuvres :
  • Les pantoufles du samouraï (roman)
  • Venge-moi (roman)
  • Le silence de Clara (livre lu)
  • Dictionnaire amoureux des héros (documentaire)
  • Le sang des roses (gros caractères)
  • Jardin fatal (roman)
  • Villa Vanille (gros caractères)

lundi 6 septembre 2010

Pour mieux comprendre l'actualité : La Belgique


Ces jours-ci on entend parler de la Belgique, et de ses problèmes politiques.

Pour mieux comprendre ce qu'il se passe dans ce pays, je vous conseille la lecture de deux ouvrages :

- Histoire de la Belgique de Georges-Henri Dumont (Le Cri), 1997

- Belgique : la descente au tombeau de Pol Vandromme (Editions du Rocher), 2008

vendredi 3 septembre 2010

Un peu de poésie pour la rentrée

Avec la rentrée plus beaucoup de temps pour lire. Je vous propose donc la découverte d'un auteur, Lionel Ray, à travers la lecture de son recueil de poèmes Comme un château défait.

Entrer dans l’univers poétique de Lionel Ray, c’est accepter le total dénuement de soi. C’est reconnaître que s’abîment continuellement le temps, l’espace en nous - notre seule certitude étant celle du passage incessant, du devenir de toutes choses, mais c’est également reconnaître que de cet effacement de soi, naît l’étonnement, - le Poème, - le chant, qui à peine éclos nous ramène à l’interrogation qu’il sous-tend. L’homme de Lionel Ray, est celui qui prend conscience de n’être qu’un ersatz d’éternité, si proche à la fois du non-temps et de l’intemporel, du rien et cependant à proximité de tout ! Paradoxal dans tous les cas.

Les poèmes de Lionel Ray ont cette particularité qu’ils surprennent par leur concision extrême, et leur extrême lucidité. Le vertige effleure à chaque lecture, il guette celui qui s’aventure dans l’expérience de la quête de soi, le plus souvent propice à un retournement spectaculaire. En effet, c’est en s’abîmant en soi que le poète découvre "un lieu" ou tout du moins se rend visible, se rend présent au monde et rend présent ce dernier. Les poèmes deviennent le vecteur d’une rencontre éphémère de soi avec l’autre. Il y a dans chacun des poèmes un peu de soi-même et un peu de l’autre, d’où l’éclatement de toute subjectivité. Les textes se font écho, et ce jeu d’entre les syllabes, démultiplie la lumière que chacun retient en lui-même. Ainsi résonne en filigrane la voix du poème, à travers ce long chant morcelé, fragmenté. Ici tout semble se perdre, mais aussi renaître à partir d’un foyer invisible, le moi du poète. La voix qui hante ces poèmes, s’abîme en une multiplicité de miroirs.

jeudi 2 septembre 2010

A la découverte de Prévert

En me promenant sur la toile, je suis tombé sur un document d'archive concernant Jacques Prévert, et je veux vous en faire profiter, car c'est un poète que j'apprécie tout particulièrement.


Jacques Prévert, 1
envoyé par arcobaleni. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

mercredi 1 septembre 2010

Nouveautés ados-adultes (août 2010)

Voici le catalogue des nouveautés d'août. N'hésitez pas à vous rendre sur le portail Web de la médiathèque pour vérifier la disponibilité des documents.