vendredi 24 août 2012

Les nouveaux blogs c'est pour bientôt!

Comme annoncé dans une post précédent, les nouveaux blogs, à savoir la bande-passante, l'art et création (la Récré) et Voyages en histoire, vont bientôt arriver. Très bientôt même, car ils sont dans la phase finale de création! Donc encore un peu de patience, ça ne va pas tarder!

Cependant, la médiathèque a quant à elle fait peau neuve! Voici le petit guide de la métamorphose qui comporte entre autre le plan de la médiathèque.




A bientôt pour de nouveaux post dans de tous nouveaux blogs!

samedi 30 juin 2012

La "métamorphose" de la médiathèque


Bientôt 8 ans que notre médiathèque a élu domicile dans les locaux situés dans l'agora à Chassieu. Pour ceux qui ne connaissent pas ces locaux je vous propose une petite image de l'entrée de la médiathèque.

Comme une médiathèque n'est pas un temple immuable, nous avons décidé de relooker cet été nos espaces. En quoi cela consiste-t-il? Actuellement la médiathèque est classée par supports, les livres d'un côté, les CDs,DVDs de l'autre, l'idée est de mélanger ces supports et de raisonner par pôle ou centres d'intérêts. Ainsi, selon la curiosité ou les sujets de prédilection de chacun, vous aurez, dans un même lieu, tous les supports disponibles à la médiathèque.
Pour vous rendre compte de l'ampleur de l'ensemble du travail de cet été, voici quelques chiffres en vrac :
  • environ 20 0000, c'est le nombre de documents qui seront manipulés
  • 11, se seront le nombre de pôles qui seront crées
  • 144, c'est le nombre de roulettes qui seront aménagées

Qui dit nouvelle organisation, dit nouveaux noms: ainsi les espaces sont rebaptisés Côté Jardin, Côté Cour et Côté Rue.

Pour vous donner l'eau à la bouche, voici, le communiqué de presse officiel avec un plan de la futur réorganisation de la médiathèque. 

 

Pour ne pas être en reste, et faire corps avec ses espaces physiques, les blogs seront également revus. Pour l'instant, ils sont au stade du chantier et ne sont donc pas visibles pour l'heure. Ces nouveaux blogs suivront l'esprit de la métamorphose initiale et auront pour nouveaux noms la bande-passante, l'art et récréation (aussi nommé la récré) et voyage en Histoires.
La bande-passante sera consacré à la musique, au cinéma et au multimédia. L'art et création (dit la récré) sera, quant à lui, consacré aux loisirs dans son acceptation large du terme. Enfin voyage en Histoires mèlera fiction et documentaire.

Ceci reste encore flou, pour vous ? Soyez patient, vous allez découvrir les nouveaux blogs !

vendredi 29 juin 2012

Bon anniversaire Jean-Jacques Rousseau


Jean-Jacques! Rousseau a eu exactement 300 ans le 28 juin, c'est l'occasion de revenir sur ce philosophe des lumières.

Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone. Rousseau entre dans l'histoire des idées avec ses brefs essais: Discours sur les sciences et les arts (1750) et Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), en opposant l'état de nature qui faisait le bonheur de l'humanité, à l'état social, source des insatisfactions générales. Ayant pris le contrepied de la philosophie de Hobbes, il sait néanmoins un retour à l'origine impossible et il poursuit une réflexion sur le fonctionnement d'une société basée sur le Contrat social (1762) dans lequel le peuple souverain organise la vie collective.

Rousseau propose aussi, avec Émile, ou De l'éducation (1762), une réflexion sur l'éducation qu'il affirme devoir s'appuyer sur la préservation des qualités naturelles de l'enfant et assurer plutôt des savoir-faire concrets que des savoirs livresques. Dans le domaine littéraire, l'apport de Jean-Jacques Rousseau est également déterminant avec Julie ou la Nouvelle Héloïse (1761) qui sera un des plus gros tirages du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites en 1776-1778, publiées en 1782) fondent son autobiographie, il s'y livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. Ainsi, l'influence de Jean-Jacques Rousseau est-elle majeure aussi bien dans le domaine de la philosophie politique en nourrissant la réflexion sur la démocratie que dans le domaine de la littérature, et, au-delà, dans les comportements, avec la place nouvelle faite à la sensibilité qui s'épanouira au début du siècle suivant avec le romantisme.

samedi 16 juin 2012

Ray Bradbury (1920-2012)

Raymond Douglas «Ray» Bradbury, né le 22 août 1920, mort le 5 juin 2012, est un écrivain américain, référence du genre de l'Anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L'Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout Fahrenheit 451, roman publié en 1953.
Ray Bradbury naît à Waukegan (Illinois, É.-U.) d'une mère immigrante suédoise et d'un père technicien de ligne à haute tension; son grand-père et son arrière-grand-père paternels étaient éditeurs de journaux. Il descend par son père d'une des Sorcières de Salem. Bradbury lit et écrit durant toute sa jeunesse, passant beaucoup de temps à la bibliothèque de Waukegan. Ses romans Le Vin de l'été, La foire des ténèbres et Farewell, dans lesquels la ville de Waukegan est décrite comme «la Ville Verte», sont en partie autobiographiques. Il attribue son habitude d'écrire quotidiennement, au jour où en 1932 un amuseur de foire, Mr. Electroteck, l'a touché avec une lame électrifiée, faisant se dresser ses cheveux sur la tête, en criant «Vis pour toujours». La famille Bradbury vécu à Tucson en Arizona en 1926-27 et 1932-33, mais comme le père continua son travail, ils retournèrent à Waukegan et s'installèrent finalement à Los Angeles en 1934. Ray a alors 14 ans. A l'âge de 17 ans, il publie sa première nouvelle de science-fiction, Script, dans une revue spécialisée. Ray Bradbury obtient son diplôme au lycée de Los Angeles en 1938 à 18 ans, mais choisit de ne pas aller à l'université. Au lieu de cela, il vend des journaux au coin de South Norton Avenue et Olympic Boulevard. Il continue cependant à se cultiver à la bibliothèque locale et, influencé par les héros de science-fiction tels que Flash Gordon et Buck Rogers, il commence à écrire des nouvelles dans ce genre littéraire. Ces dernières sont publiées dans des fanzines dès 1938. En novembre 1941, est publié Le Pendule, sa première publication rémunérée dans le pulp magazine Super Science Stories. Il a profité de la recommandation de Robert A. Heinlein, rencontré à la Los Angeles Science Fantasy Society (LASF). Il devient écrivain à temps plein à la fin de l'année 1942. Son premier livre, Dark Carnival, une collection de courts récits, est publié en 1947 par Arkham House. Cette même année il se marie avec Marguerite McClure (1922–2003); le couple aura quatre filles. En 1950, il publie Chronique martienne qui est suivi l'année suivante de L'homme illustré. En 1952, EC Comics publie l'adaptation en bande dessinée de deux nouvelles de Bradbury. Celui-ci exprime à l'éditeur, William Gaines, son étonnement de ne pas avoir reçu d'argent pour cela. Gaines et Bradbury vont rapidement trouver un accord financier et de nombreuses nouvelles (d'horreur ou de science-fiction) seront adaptées par les artistes d'EC Comics, tels que Wally Wood, Joe Orlando ou John Severin dans différents comics d'EC Comics jusqu'en 1954. Ces années 1950 sont pour Bradbury une période prolifique qui voit la publication de nombreux ouvrages: Les Pommes d'or du soleil et le roman Farenheit 451 en 1953, Le Pays d'octobre en 1955 et Un remède à la mélancolie en 1958. En 1953, il écrit le scénario du film Moby Dick de John Huston. En 1963 il écrit sa première pièce, Café irlandais, et l'année d'après il publie son roman La foire des ténèbres. En 1970 il publie Je chante le corps électrique, en 1972, c'est la pièce Théâtre pour demain... et après et en 1975 La colonne de feu. En 1986, alors qu'il n'a rien publié depuis 23 ans, il reprend une production régulière avec La solitude est un cercueil de verre, Fantôme d’Hollywood en 1990 et La baleine de Dublin en 1993. Une attaque cérébrale en 1999 ne l'empêche pas de poursuivre son œuvre qu'il dicte à sa fille. Il meurt le 5 juin 2012.

Bibliographie de romans d'amour pour adolescents

vendredi 15 juin 2012

Nouveautés livres-lus (janvier-juin 2012)

Nouveautés documentaires ados-adultes (Avril 2012)

samedi 9 juin 2012

Lyon BD Festival


Bonjour à tous!

A l'occasion de Lyon BD festival, nous allons évoquer un auteur en dédicace pour sa BD : La page blanche : Pénélope Bagieu.
Je vais vous évoquer précisément une de ces œuvres, celle que je préfère, pour être honnête : Joséphine. Joséphine a la trentaine et quelques, travaille dans un bureau plutôt quelconque et est une inconnue pour ses collègues. Précisons que Josephine représente à elle seule le stéréotype de la célibataire, car elle a un chat, des idées bien arrêtées sur les mecs, une meilleure amie solidaire dans les petits malheurs et pour compléter la panoplie, a une dent contre les salles de sport et est désespérément romantique.

Le partie pris de Pénélope Bagieu a été de faire des strips tout en construisant au fur et à mesure une histoire. Ce style, très caractéristique du genre BD humoristique convient très bien pour décrire et suivre l'histoire de Joséphine. Il donne une touche d'ironie et de désillusion au personnage. Le dessin, quant à lui illustre de manière très drôle et pertinent les travers et stéréotypes de l'univers de Joséphine. A cet égard, j'ai particulièrement aimé la sœur de Joséphine : une femme de la bourgeoisie moderne, très propre et lisse avec ses enfants blonds tout à fait comme il faut ; elle est représentée parfois avec la tête relevée signe d'une distinction absolue. Une vrai caricature du genre ! D'ailleurs, on ne voit que les personnages, puisque le décors est réduit à une simple couleur d'arrière plan, ce qui permet de donner un côté universel aux situations vécues par notre hilarante Joséphine.

Au départ, Pénélope Bagieu a répondu a une commande d'un magazine suisse et au lieu de conter sa vie, a décidé de construire un personnage totalement à l'opposé de ce qu'elle peut être. Au fil des strips, Pénélope s'est attachée à son personnage, à l'exercice de création et a voulu proposé Joséphine sous forme d'album à son éditeur, et bingo ! Joséphine prend du galon et devient une BD en 3 tomes.



Allez bonne lecture! N'oubliez pas le Lyon BD Festival c'est le weekend du 23 et 24 juin! Et surtout restez branché sur nos 3 blogs!

mardi 15 mai 2012

Seconde chronique BD


Voici la seconde Chronique. Cette fois-ci consacrée à une autre nouveauté à la médiathèque Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle

Guy Delisle part pour Jérusalem avec sa famille pendant un an. Cette année est l'occasion de comprendre, interroger et mettre en exergue les étrangetés, les différences et les particularités du pays et de cette ville symbolique qu'est Jérusalem. Pour mettre en avant cela, Guy Delisle choisit le regard naïf et le détachement par rapport à la situation. Il décide également de transcrire son quotidien d'expatrié.

Il en ressort une chronique jonchée de murs de séparation, d'attentes aux barrages, d'habitants croisés tous armés, de réflexions d'autres expatriés. Parfois la situation est drôle comme les détours à prendre pour aller dans un endroit à cause des barrages, ou encore les horaires décalés des garderies pour les enfants, mais souvent elle est dure et absurde. Au départ Guy Delisle tâtonne, se débrouille, puis au fur et à mesure s'étonne et apprend.

Guy Delisle, à l'inverse de Joe Sacco, qui s'est lancé dans une enquête minutieuse, a pris le partie de proposer une vision du Jérusalem de tous les jours. C'est surtout à travers sa propre vie quotidienne qu'il observe les habitants. Parfois il prend au vol des instants, parfois il met en croquis des lieux saints, ou des murs de séparation auxquels il se prend d'affection. Il en ressort une atmosphère perpétuelle de découvertes retranscrit par le dessin qui ressemble à des ébauches, toujours entre simple observateur qui souhaite tout de même rendre compte de la réalité. Guy Delisle se met aussi en scène, il est naïf voire innocent face aux situations absurdes.

Au final cette chronique dans la lignée du BD Journalisme donne un autre point de vue de Jérusalem, celui du quotidien, et des petites galères. 


mercredi 2 mai 2012

Purin d'ortie § compagnie

Cela vous dirait de traiter la plupart de vos problèmes au jardin sans employer le moindre produit chimique ?
Alors n'hésitez pas à consulter cet ouvrage.

Vous y découvrez l'art et la manière de préparer de nombreux extraits végétaux, celui d'ortie, mais également ceux de 23 autres plantes indispensables, comme la prêle, la fougère, la consoude, le pissenlit, etc.
Une véritable trousse de secours pour votre jardin, vos jardinières et vos plantes d'intérieur. À l'expérience des auteurs, s'ajoute les témoignages de spécialistes qui vous livrent leurs propres secrets et tours de main. "

Auteur : Bernard BERTRAND - Jean-Paul COLLAERT - Eric PETIOT;
Edition de Terran
Vous pourrez retrouver ce livre classé à la cote : 635 COL (Pôle Art et Loisirs)

mercredi 25 avril 2012

Prix Goncourt 2011

De la baie d'Along à la casbah d'Alger, en passant par Vénissieux, cet écrivain inconnu, jusqu'à la publication de son roman, propose une vision polémique de l'Histoire de France.
Parfois manichéen mais déroutant. Voilà un premier roman hautement singulier. Qu'on en juge : son auteur, Alexis Jenni, se lance dans la carrière à près de 50 ans, adoubé par la couverture blanche de Gallimard, avec un livre de plus de 600 pages, sous un titre qui n'aurait pas déparé au fronton d'un traité militaire du Grand Siècle. De lui, on ne sait que peu de chose : agrégé de sciences naturelles, il vit à Lyon, aime les huîtres, Thomas Pynchon, la cold wave de Joy Division et déteste les vidéos drôles sur YouTube et, plus que tout, les contrôles au faciès dans la rue et le métro. Ce dernier point est d'ailleurs, en creux, au coeur de son roman "historique", dont le propos, ambitieux et "anti-zemmourien" en diable, pourrait se résumer ainsi : les frictions entre bandes de jeunes issus de l'immigration et police au pied des tours de Vénissieux ne seraient que la continuation de guerres menées par la France dans la baie d'Along et la casbah d'Alger. Autrement dit : nous vivrions en pleine guerre civile et nous ne le saurions pas.  
La trame de cet Art français de la guerre, à l'écriture fluide, est assez simple : le narrateur, jeune oisif qui vivote de faux certificats d'arrêt maladie dans une chambre de bonne lyonnaise, rencontre un vieux militaire au "regard couleur glacier", un certain Victorien Salagnon. Flash-back sur la vie de ce soldat indestructible, survivant de trois guerres : engagement dans la Résistance et le maquis, long naufrage en Indochine au sein du corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient, désillusions du "para" en tenue léopard plongé dans les ratonnades de la guerre d'Algérie...
Un petit extrait pour se mettre l'eau à la bouche :  « J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails.
  Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue. »

mercredi 18 avril 2012

Purge de Sofi OKSANEN

Petit retour sur l'une des dernières séances du Comité Aimer Lire avec ce roman de Sofi Oksanen : voici ce que nous en dit Françoise.

Ce troisième roman de Sofi Oksanen a obtenu de nombreux prix dans le monde (dont le Femina étranger et le Prix du roman Fnac). Il est le seul à être traduit du finnois en français.

J'ai adoré ce livre, roman haletant autour d'un secret de famille, relatant l'histoire de l'Estonie sous plusieurs occupations (nazie et russe) à travers le récit de la rencontre de deux femmes de génération et de culture différentes.
L'écriture est d'une puissance et d'une beauté rares.
Le récit alterne les épisodes vécus en Estonie par Aliide, en 1940 et ceux vécus en 1992 avec sa rencontre avec Zara.

L'histoire :
Aliide, vieille femme qui vit au fin fond de sa campagne recueille, malgré sa peur des pillages, Zara échouée dans sa cour en guenille.

Elle hésite à l'héberger, car elle comprend qu'elle est traquée mais finalement la nourrit, la soigne, l'écoute et peu à peu toutes deux vont s'apprivoiser.
Aliide confie un douloureux secret : elle a aimé Hans, un résistant durant l'occupation allemande.

Zara
cherche à échapper à un réseau de trafic de femmes.


Quel lien entre ces deux femmes ?

J'ai vraiment adoré l'intrigue étonnante autour du secret de famille et tous les détails de la vie au quotidien d'Aliide avec ses recettes de cuisine peu appétissantes, la description des sentiments de peur, de jalousie, de terreur, celle de l'atmosphère pesante qui règne dans sa maison (les vers, les mouches, les odeurs des aisselles,...)

Sofi Oksanen a su également nous faire découvrir une partie de l'histoire de son pays : nation occupée par les troupes allemandes durant la Seconde Guerre Mondiale puis victime d'une autre tyrannie pendant plus d'un demi siècle, sous le joug communiste, jusqu'à l'aube des années 1990.

"Pour certains Estoniens, la réalité était encore pire que celle que je décris", explique Sofi Oksanen.

mercredi 4 avril 2012

Du nouveau dans Livres-à-vous: une chronique Bd


Bonjour a tous,
vous me connaissez-peut être pas!Pour ceux qui fréquentent assidument les allées et recoins de la médiathèque ont peut-être vu une nouvelle personne. D'autres ont cru que « personne » alias l'animatrice de la bande-annonce c'était dédoublée ! Eh bien non elle ne s'est pas dédoublée, il y a bien une nouvelle toute fraîche arrivée. Je m'appelle Laëtitia ! J'apporte ma modeste contribution à au blog à travers une chronique BD. Je vais vous faire partager mon ou mes coups de cœurs BDs ados-adultes du mois. Pour les enfants, vous ne serez pas en reste puisque ma collègue vous propose également une chronique sur le blog je lis, tu lis, nous aimons

Pourquoi la BD, me diriez-vous ? Et bien pour les images, les scénarios et les histoires certes, mais aussi pour vous montrer la richesse des styles, auteurs et scénarios que je rencontre au fil de mes pérégrinations bdesques. Attention que cela ne déplaise aux puristes du genre, les mangas et les comics ne seront pas en reste, puisque si mon chemin croise des pépites nippones ou américaines, une chronique au moins leurs seront consacrées !

Bon! Trêve de bavardages, rentrons dans le vif du sujet ! Pour inaugurer cette première chronique, je vais vous parler de Aâma la dernière œuvre de Frederik Peeters. Le synopsis de départ est le suivant : Verloc amnésique se réveille sur une planète inconnue. Un singe-robot lui tend un carnet qui est en fait son propre carnet de voyage et il va tenter de se remémorer les quelques jours avant son amnésie grâce à ses propres écritures. Il s'avère que Verloc est un marginal qui a décidé de ne plus vivre avec des implants (chose inimaginable dans ce monde futuriste) et fait un métier en voit de disparition : libraire.Cependant sa vie n'est pas rose, il n'a plus le droit de s'approcher de sa fille Lilja et il noie son chagrin dans l'alcool. Un soir comme les autres d'ivresse, il croise son frère qui l'embarque pour une mission sur une planète lointaine.



Après Lupus (œuvre de science fiction également), Aâma apparaît comme une œuvre plus mature, plus réfléchie. Le monde construit par Frederik Peeters est plus fouillé, que dans Lupus. La taille des pages est ainsi plus grande. Il y a de l'espace autour des personnages, des créations de décors, des gros plans travaillés. Le trait est généralement plus fin. Frederik Peeters allie une histoire avec une forte dimension humaine et un monde futuriste détaillé et prenant où les implants rendent les hommes en bonne santé voire presque immortels. Ce personnage principal nous interroge sur le temps, sur prendre son temps ou encore sur la peur de mourir. En plus de tous cela aâma a un côté rétro dans le dessin qui n'est pas désagréable et les couleurs vives se marient harmonieusement à l'histoire. De même, le monde futuriste est à la fois très proche de nous : la volonté de transcender la mort par la technologie ou le dégoût de la vieillesse et des maladies et un monde à part, intriguant : un vaisseau organique, un monde froid et hostile. Tout cela est traduit minutieusement dans les planches.
Bref un premier beau tome qui présage une belle saga foisonnante comme je les aimes !
Prochain tome peut-être en octobre 2012 ! En attendant et pour suivre le projet, Frederik Peeters a publié un blog : http://projet-aama.blogspot.fr/ . Vous y trouverez en exclusivité des planches, croquis et inspirations .

Si vous avez aimez Aâma, n'hésitez pas à lire Lupus qui est à la bibliothèque

A bientôt pour une nouvelle chronique !

mardi 3 avril 2012

Nouveautés documentaires ados-adultes (Mars 2012)



lundi 2 avril 2012

Nouveautés fiction ados-adultes (Mars 2012)


Nouveautés fiction ados-adultes (Mars 2012)

vendredi 30 mars 2012

Antonio Tabucchi (1943-2012)

Antonio Tabucchi est né à Pise le jour des premiers bombardements américains sur la ville. Il est fils unique d’un marchand de chevaux. Durant ses années d'études, il voyage en Europe pour étudier la littérature. C'est à Paris qu'il découvre Fernando Pessoa en lisant la traduction française du Bureau de tabac. Son enthousiasme l’amènera à découvrir la langue et la culture du Portugal, pays qui deviendra sa deuxième patrie. Il poursuit des études de littérature portugaise à l’université de Sienne et rédige une thèse sur le Surréalisme au Portugal. Passionné par l’œuvre de Pessoa, il a traduit toute son œuvre en italien, avec sa femme, Marie-José de Lancastre, rencontrée au Portugal.

De 1987 à 1990, Antonio Tabucchi dirige l’Institut culturel italien à Lisbonne. La ville servira de cadre à plusieurs de ses romans. Il partage sa vie entre Lisbonne, Pise, Florence, voire Paris, et continue d’enseigner la littérature portugaise à l’université de Sienne. Il a beaucoup voyagé de par le monde (Brésil, Inde…). Ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues. Plusieurs de ses livres ont été adaptés au cinéma (Nocturne indien, par Alain Corneau), ou au théâtre (Le jeu de l'envers, par Daniel Zerki).

Antonio Tabucchi est chroniqueur en Italie pour le Corriere della Sera et en Espagne pour El País. Il a reçu, entre autres distinctions littéraires, le prix Médicis de la meilleure œuvre étrangère en 1987, le prix Jean Monnet de LITTERATURES EUROPEENNES COGNAC en 1995, le prix Nossack de l’Académie Leibniz en 1999 et le prix France Culture en 2002.

Au cours de la campagne électorale italienne de 1995, le protagoniste de son roman Pereira prétend est devenu un symbole pour l’opposition de gauche à Silvio Berlusconi, le magnat italien de la presse. Antonio Tabucchi lui-même a été très engagé contre le gouvernement Berlusconi. En tant que membre fondateur du Parlement international des écrivains, il a pris la défense de nombreux écrivains, notamment son compatriote Adriano Sofri.

En juin 2004, il figurait sur la liste du Bloc de gauche, petite formation de la gauche alternative portugaise, lors des élections européennes.

Tabucchi est mort le 25 mars 2012 à Lisbonne.

A la médiathèque vous pouvez découvrir un de ses romans : Tristano meurt

vendredi 23 mars 2012

Apéros et Tapas !!!


10 techniques indispensables pour cuisiner comme un chef et 30 recettes illustrées pour mettre en pratique ces leçons de savoir-faire culinaire.
Ces cours de cuisine accessibles à tous, vous permettront d'acquérir la dextérité d'un chef accompli.
Chaque technique, découpée en étapes précises, est illustrée de photos pas-à-pas pour vous aider à reproduire les gestes du chef comme si vous preniez part à un cours de cuisine !

Alors à vos fourneaux.

lundi 19 mars 2012

Bal de givre à New-York de Fabrice Colinn, chez Albin Michel (Wiz)


New York. Suite à un accident, Anna Claramond, lycéenne, rencontre le jeune, riche et beau Wynther qui s’éprend d’elle instantanément. Peu à peu, Anna retrouve sa mémoire affaiblie par l’accident : son père, architecte reconnu, et sa mère ont disparus, elle vit désormais seule avec Jacob le majordome. A mesure qu’Anna se lie avec Wynther, le mystère et les doutes s’installent. Qui est vraiment Wynther ? Qui est le dénommé Masque, l’homme qui enlève des jeunes filles et avec lequel Anna semble liée ?
Entre réalité et fantastique ce récit nous réserve une fin surprenante qui remet en question toute notre lecture…
A partir de 14 ans

lundi 12 mars 2012

Retour à Brixton beach

Petit retour sur l'une des dernières séances du Comité Aimer Lire avec ce merveilleux roman de Roma TEARNE, dont nous parle si bien Aline :

On ne peut pas s'empêcher de penser que l'auteure, Roma Tearne a mis un peu et même beaucoup de son histoire personnelle dans ce roman. Comme Alice, la jeune héroïne de Brixton Beach, elle a fui le Sri-lanka pour Londres à l'âge de 10 ans.
Comme Alice , elle s'est réfugiée dans les Beaux-Arts au point de devenir une peintre reconnue qui expose à Londres, Venise, etc ... Elle excelle également dans l'écriture. Outre ce roman, elle a écrit "Mosquito" (2007), Bone China (2008) et "The swimmer" (2010). Elle a même réalisé un film sur le souvenir et l'immigration, sans doute un exutoire à sa propre souffrance qu'elle définit ainsi dans le livre :

"Etre un immigrant, c'est être pris en sandwich entre deux mondes. Les efforts que doit déployer une personne qui n'appartient ni à un monde ni à l'autre sont inimaginables. Je fais partie de ces personnes, c'est ma vie. Mais intérieurement, je suis toujours Alice Fonseka, une fillette qui appartenait à son monde natal".

On envisage volontiers que Bee n'est pas un grand-père imaginaire, que Kunal, le réfugié blessé n'est pas totalement inventé, que le drame de Sita, la mère, a des relents de vérité.

Ce roman débute au début des années 70, sur cette île qui s'appelle alors Ceylan, fortement imprégnée de culture anglaise, puisque colonie britannique de 1802 jusqu'en 1948. Les conflits entre les deux communautés, les tamouls et les cinghalais, vont tourner à la guerre civile. Ces affrontements entre les deux ethnies, arbitrés par les Tigres, restent tristement célèbres.

Après beaucoup d'hésitations et un manque d'enthousiasme, Sita quitte donc le Sri-lanka avec sa fille Alice, notre héroïne, pour aller rejoindre Stanley, son mari tamoul exilé à Londres. Le départ de Stanley, un an plus tôt du Sri-lanka, par crainte de représailles pour avoir épousé une Cingalaise, fait dire à Sita "il n'a fait que remplacer le vide de sa présence par son absence".

Alice occupera cette longue traversée en bateau à jeter des bouteilles à la mer, comme pour lancer des SOS à son grand-père et à son ami Janake, un petit garçon orphelin. C'est pour elle la fin d'une enfance heureuse sur cette île merveilleuse dont l'auteure nous décrit les couleurs qu'elle a appris à observer en compagnie de Bee, ce grand-père peintre reconnu, qui l'adore et qu'elle adore.

La vie en Angleterre commence. Rien ne ressemble au Sri-lanka, les couleurs, le paysage, le climat et surtout le père qui oeuvre pour la cause tamoul et qui deviendra petit à petit un étranger pour elles.

Alice a beaucoup de mal à s'intégrer à cette vie différente (et ce n'est pas sa mère qui ne s'est jamais remise de la perte de son bébé qui va pouvoir l'aider) jusqu'à sa rencontre avec ce professeur d'Arts plastiques qui remarque son talent et pour lequel elle nourrit tant d'admiration.


Ce long roman, qui débute au Sri-Lanka des années 60 pour aboutir aux attentats terroristes de Londres en 2005, est un livre d'évasion.

Nous apprenons beaucoup de l'histoire de cette île exotique, du traumatisme de sa population déchirée par ses conflits. Grâce à l'écriture riche, imagée, des descriptions si précises, une grande fraicheur de ton, Roma Tearne plonge et nous plonge dans cette enfance si heureuse. Et même si par la suite, le destin n'a pas été tendre avec elle, les belles rencontres qu'elle vit sont des moments riches pour cette femme exilée, qui écrit : " Toute ma vie est construite sur mes souvenirs".

mercredi 7 mars 2012

"Terre et cendres" d'Atiq Rahimi adapté pour l'Opéra à Lyon

Après le livre et le film, voici l'Opéra. Terre et cendres du franco-afghan Atiq Rahimi est une œuvre qui a plusieurs vies. Mais toutes sont orchestrées par le même homme: Atiq Rahimi. Il signa l'adaptation pour le cinéma en 2004 de son premier roman et écrivit également le livret de l'Opéra, une création mondiale produite par l'Opéra de Lyon. Le spectacle est à découvrir dans le cadre de la biennale "Musiques en scène" du 10 au 21 mars au Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon.



Des thèmes tels que les atrocités de la guerre, la souffrance, la mort, abordés en 2000, lorsqu'il a écrit Terre et cendres, sont malheureusement en 2012 toujours d'actualité.  On y suit l'errance d'un grand-père et de son petit fils après le bombardement de leur village en Afghanistan. Pour l'auteur, adapter son roman pour l'opéra c'est le rendre universel et "susceptible de traduire, pour tous les hommes, les émotions les plus profondes, celles qui transcendent les barrières des langues, des cultures, des nationalités et des religions".
En 2004, l'adaptation cinématographique de Terre et cendres avait remporté le prix "Regard vers l'avenir" au Festival de Cannes. L'écrivain-réalisateur a connu la consécration en 2008 en obtenant le Prix Goncourt pour son quatrième roman Syngué sabour, Pierre de Patience.



A Lyon, plusieurs rencontres autour de son opéra sont organisées pendant la biennale "Musiques en scène". Atiq Rahimi sera présent le jeudi 8 mars à 18h30 à la librairie du Passage pour dédicacer ses livres. A L'Opéra, il participera le 10 mars à une discussion sur le thème "Autour d'un thé : regards croisés sur Terre et cendres" et assistera à la projection de son film. Enfin, le 13 mars, une rencontre avec les artistes sera organisée au Théâtre de la Croix-Rousse après la représentation de l'opéra.

Bonne lecture et surtout bon spectacle

mercredi 29 février 2012

Nous avons voté pour le festival du 1er roman de Chambéry

Hier soir, le groupe de lecteurs "1er romans" s'est réuni afin de voter pour la prochaine édition du Festival du premier roman de Chambéry.

Les quatre vainqueurs sont :
  • Kosaburo 1945 de Nicole Roland


  • Le jardin d'Hadji Baba d'Isabelle Delloye


  • Eux sur la photo de Hélène Gestern


  • Nos pères sont partis de Dalila Bellil



Mais dans les votes il y a eu également les titres suivants :

  • L'art français de la guerre d'Alexis Jenni
  • Un silence de clairière de David Thomas
  • Crier sous la vague de Laura Gamboni
  • La onzième heure d'Isabelle Pestre
  • Léna de Virginie Deloffre
  • L'écrivain de la famille de Grégoire Delacourt
  • Ma petite française de Bernard Thomasson
  • Les Morues de Titiou Lecoq
  • Hokusaï aux doigts d'encre de Bruno Smolarz
  • Une jeune fille aux cheveux blancs de Fanny Chesnel
  • Kuessipan de Naomi Fontaine
  • Comme elle vient de Raphaëlle Riol

jeudi 23 février 2012

Couture pour bébé





Si vous cherchez des idées pour réaliser un cadeau de naissance, voici un ouvrage de Françoise Moulon-Tabournel qui répondra sans aucun doute à vos attentes.
Chaque modèle est accompagné d'explications détaillées avec de nombreuses photos.
Des suggestions originales tels que : un porte-couche, une gigoteuse, un panier à jouets etc...

lundi 20 février 2012

Nouveautés fictions ados-adultes (janvier 2012)

mercredi 15 février 2012

Rousseau 2012 en Rhône Alpes

On y est ! Le lancement de l’année Rousseau en Rhône-Alpes a eu lieu à Chambéry, avec l’inauguration officielle le 20 janvier et un forum citoyen ouvert à tous, le 21, sur le thème : Redécouvrir l’égalité avec Jean-Jacques Rousseau. Dans le cadre du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau en 2012, la Ville de Chambéry et la Région Rhône-Alpes ont en effet souhaité un temps d’échanges et de débats citoyens sur une des questions majeures de notre société, déjà au cœur de l’œuvre de Rousseau : celle de l’égalité.



Tout au long de cette année, la région Rhône-Alpes célèbrera les 300 ans de Jean-Jacques Rousseau à travers plusieurs centaines d’événements. Voici notre sélection :

- Exposition Jean-Jacques Rousseau, entre Rhône et Alpes
Du 3 avril au 7 juillet, la Bibliothèque municipale de Lyon renouvelle, à travers cette exposition, notre regard sur la personne et l'œuvre de l’écrivain en présentant des documents peu connus du grand public. Elle sera également accessible sur le portail documentaire internet Lectura.

- Colloque international sur la philosophie politique de Rousseau
Du 6 au 9 juin à Lyon, ce colloque, piloté par le philosophe Bruno Bernardi, dressera un état des lieux des recherches sur la philosophie de Rousseau.

- Les pique-nique républicains, une fête pour tous
Le 28 juin 2012 Rousseau aura 300 ans ! Plusieurs milliers de personnes fêteront cet évènement lors de pique-niques géants ouverts à tous, dans 25 villes réparties sur tout le Rhône-Alpes.

Enfin, la série Rousseau 2012, c'est 11 épisodes à découvrir sur Rhône-Alpes TV qui retracent les grandes étapes de la vie de Jean-Jacques Rousseau.

Et puis, ce serait peut être l'occasion de remettre le nez dans les œuvres de ce grand romancier/philosophe ! Ça tombe bien, on a tout ce qu'il faut pour vous à la médiathèque !

vendredi 10 février 2012

Bijoux au crochet


Chaînettes, mailles serrées, brides... Au fil des points, prenez plaisir à créer des bijoux uniques !

Voici un ouvrage de Jane Quillerat aux éditions Fleurus qui propose des bijoux conçus par ses soins.

Tous les points sont détaillés et les explications sont accompagnées de schémas pour vous permettre de les suivre sans aucune difficulté.

Vous pourrez retrouver ce livre dans l'espace jeunesse, présenté dans le pôle ART ET LOISIRS.

jeudi 9 février 2012

Premier roman : réunion du 7 février

Lors de la réunion du 7 février nous avons évoqué les titres suivants:
  • La onzième heure d'Isabelle Pestre : Livre gentil qui a été beaucoup aimé
  • Les morues de Titiou Lecoq : Livre bien écrit qui nous tient en haleine jusqu'à la fin
  • Le fils de Michel Rostain : Un magnifique témoignage avec un point de vue particulier. Ce dernier a d'ailleurs fait débat dans le groupe car certain ont trouvé ce point de vue très original alors que les autres on trouvé ce point de vue un peu prétentieux
  • Mingus Mood de William Memlouk : le fond est intéressant mais la forme est décevante.
  • Nos pères sont partis de Dalila Bellil : Un roman très riche sur l'identité
  • Si tu passes la rivière de Geneviève Damas : Un coup de cœur des lecteurs qui ont trouvé les personnages très attachants
  • Un si proche éloignement de Luc-Michel Fouassier : Roman qui a fait débat
  • Jeanne et Marguerite de Valérie Péronnet : Bof
  • Hokusaï aux doigts d'encre de Bruno Smolarz : Un autre coup de cœur des lecteurs du groupe de part notamment son écriture.

mercredi 8 février 2012

Nouveau dans l'Espace Périodiques

En ce début Février, vous pouvez retrouver Vocable Allemand dans l'Espace Périodiques de la Médiathèque.

Un rendez-vous bi-mensuel pour progresser en allemand !

Le magazine Vocable Allemand vous offre une sélection en VO des meilleurs articles issus des plus grands magazines internationaux pour une véritable immersion linguistique et culturelle.

Un lexique accompagne chaque article : plus de 1000 mots sont ainsi traduits à chaque numéro pour enrichir votre vocabulaire.

Avec ses jeux de grammaire et de vocabulaire, la page "test" vous permet d'apprendre tout en vous amusant.

VOCABLE se décline en 2 éditions (abonnements Médiathèque). Et pour compléter votre apprentissage (Méthodes de Langue, romans en allemand, bilingues français-allemand), nous vous invitons à consulter la base documentaire.

lundi 6 février 2012

Kafka au Karavan théâtre

Après Dom Juan l'année dernière, c'était au tour d'un autre monument de la littérature d'être adapté sur les planches du Karavan théâtre mardi soir dernier 31 janvier : La Métamorphose de Franz Kafka, publiée en 1915.


Cette fois encore, si le texte est classique, l'adaptation l'est beaucoup moins. Entre le spectacle de marionnettes et le théâtre, la première bonne surprise de la soirée, c'est le parti pris assumé d'inverser la distribution : dans La Métamorphose imaginée par le théâtre Mu, ce n'est plus Grégor Samsa qui s'est transformé en insecte mais le monde autour de lui. Gregor est humain, il se réveille dans un corps qui lui paraît étranger et dans lequel il peine à se mouvoir. Sa famille est une monstrueuse parade d'insectes/marionnettes terrorisée par ce que Grégor est devenu et qui terrorise en retour le spectateur autant par leur aspect que par leur violente réaction.

L'utilisation des marionnettes est particulièrement pertinente dans cette mise en scène. Les gestes de la famille de Grégor ont quelque chose d'étrange, mécanique et laissent au spectateur une impression de malaise, à l'instar de la nouvelle qui donnait cette même sensation au lecteur, l'Unheimliche chère à Freud ou "inquiétante étrangeté" pour mal la traduire.


Une autre des réussites de la mise en scène, c'est la voix des comédiens interprétant les membres de la famille/insectes. Elle est comme filtrée et parvient à nos oreilles avec un léger grésillement agaçant. Le détail est fidèle au texte original et montre à quel point deux univers se sont éloignés et sont désormais irréconciliables : celui de Grégor contre celui des autres membres de sa famille, notamment la sœur, celle qu'on croyait l'alliée qui devient bourreau.

Un spectacle audacieux et une compagnie à suivre : Théâtre Mu.

Le metteur en scène Ivan Pommet parle du spectacle pour le passage de la compagnie au théâtre de la Croix-Rousse en 2010.



Pour les prochains rendez-vous du Karavan, suivez le programme!

jeudi 2 février 2012

Premier roman : Réunion du 10 janvier

Lors de la réunion du 10 janvier nous avons évoqué les titres suivants :
- L'art français de la guerre d'Alexis Jenni : Roman qui a captivé les lecteurs qui l'ont lu même si quelques longueurs peuvent être à déplorer
- Kuessipan de Naomi Fontaine : On est plus dans une nouvelle que dans un roman, mais le livre a intéressé
- Nu rouge de Frédéric Touchard : Ce roman qui fait découvrir le nord et sa culture. Une belle découverte.
- Crier sous la vague de Laura Gamboni : Livre qui a partagé les lecteurs
- Un peu de vie dans la mienne d'Emmanuelle Lambert : On est plus dans une nouvelle que dans un roman, mais le livre a intéressé
- Kosaburo, 1945 de Nicole Roland : Très court livre magnifique
- Anatomie de l'hiver d'Elisabeth Jobin : Livre que les lecteurs ont eu du mal à comprendre
- Thure de Thierry Leuzy : Les lecteurs ont eu du mal à s'attacher aux personnages et à leurs parcours.
- Coccinelle d'Elisabeth Haïk : Très court texte qui n'a pas touché les lecteurs.

Et comme l'esprit du groupe est convivial, pendant la réunion nous avons tiré les rois.

samedi 28 janvier 2012

Robert Combas au MAC

Pendant 2 mois le mac LYON invite Robert Combas à s'installer dans un atelier/studio construit au cœur de l'expo. Venez voir l'artiste au travail et le rencontrer, à partir du 24 février 2012. A cette occasion, la médiathèque vous proposera une séance Regards sur une œuvre spéciale Combas le 21 mars à 19h et une visite guidée fin mars de cette exposition.



Robert Combas a apporté à l'aube des années 80 une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique dès 1979 il est le créateur d'un mouvement que Ben appela "la figuration libre", mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa.

Peinture faite de libertés elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur ... Elle s'inspire du rock dont l'artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d'enfance, des manuels scolaires de tout ce qui fait une culture populaire accessible à tous.

" Moi, je travaille des fois abstrait par jets de peinture, une sorte d'expressionnisme abstrait. Le figuratif c'est le côté amusant, pied sur terre ; au départ c'était une réaction dérisoire contre les peintures intellectuelles du milieu de l'art des années 70. Moi je viens du milieu populaire, je vivais dans deux mondes différents. Il y a quand même des messages dans ma peinture : au départ c'est une certaine énergie, j'ai voulu peindre ce que je voulais. Dans la BD on est coincé par les personnages, tandis que, dans cette peinture, je suis libre complètement libre, même par le format. "

vendredi 20 janvier 2012

Lionel Salaün à la médiathèque

Le mercredi 1er février à 20 h,
rencontre-dédicace avec Lionel Salaün,
l'auteur de
Le retour de Jim Lamar.

Lionel Salaün est né à Chambéry, où il vit. Pour consacrer l'essentiel de son temps à l'écriture, il enchaîne les petits boulots - magasinier, fabricant d'aquariums, pêcheur de sardines à Sète, ou encore photographe. Passionné de géographie, amateur de blues et de cinéma américain, il a choisi de camper son premier roman sur les rives du Mississippi.


Jim Lamar ? " Quand je dis que c'est pas lui, je veux dire que c'est plus lui ". Voici le commentaire qui accueille après treize ans d'absence le revenant, le rescapé de la guerre du Vietnam. Un pays dont on se soucie peu ici à Stanford : l'interminable Mekong est si loin du boueux Mississipi. Et le retour tardif de Jim - Saigon a été abandonné depuis de longues années par les troupes américaines - n'est plus souhaité par personne. Son intention de se réapproprier la ferme familiale, objet de toutes les convoitises, et ses manières d'ermite dérangent tout le monde. Tout le monde, à l'exception du jeune Billy qui, en regardant et en écoutant Jim le temps d'un été, va en apprendre bien plus sur les hommes que durant les treize années de sa courte existence.

Et pour découvrir la bande son du roman je vous conseille d'aller voir le blog La Bande Son.

vendredi 13 janvier 2012

Nouveautés fiction ados-adultes (Décembre 2011)

vendredi 6 janvier 2012

Bon anniversaire Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc, née le 6 janvier 1412 à Domrémy, morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen, est une figure emblématique de l'histoire de France et une sainte de l'Église catholique. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles VII de France au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la Guerre de Cent Ans. Capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de dix mille livres, et condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des quatre saintes patronnes secondaires de la France.

Pour en savoir plus sur ce personnage vous pouvez venir emprunter les documents suivants à la médiathèque :

DOCUMENTAIRES ADULTES
- Jeanne d'Arc : le pouvoir et l'innocence de Pierre Moinot (944.02 MOI)

FICTIONS ADULTES
- Le Lys et les ombres de Bernard Simonay (R SIMO)
- Pour mon plaisir et ma délectation charnelle de Pierre Combescot (R COMB)
- La conjuration de Jeanne de Michel de Grèce (R GREC et GC GREC)

DOCUMENTAIRES JEUNESSES
- Jeanne d'Arc d'Evelyne Morin-Rotureau (944.02 JEA)
- Jeanne d'Arc et son temps de Philippe Zwang (944.02 ZWA)

FICTION JEUNESSE
- Arius et autres pièces de Jean-Luc Jeener (808.82 JEE)
- Jeanne de Dedieu (A DE)

FILMS
- Jeanne d'Arc réalisé par Luc Besson (F BESS)
- Le procès de Jeanne d'Arc réalisé par Robert Bresson (F BRES)