mercredi 5 août 2009

Festival du Premier Roman de Chambéry #5

Après Alma Bramy et Cyril Massarotto nous sommes allés nous restaurer à la crêperie du Carré Curial. Et en début d’après-midi nous avons continué nos rencontres avec Karine Henry qui a écrit La Désoeuvre.


Qui est Karine Henry? Elle vit à Paris, elle a crée avec X. Moni la librairie "Comme un roman "où elle travaille actuellement.


La Désœuvre est le fruit de dix années de travail. Un livre qui ne se laisse pas approcher facilement, mais plutôt qui vous charme et vous fait entrer dans les cercles concentriques de son écriture. On hésite, on a peur de s'y perdre, et puis, tout à coup, le style de Karine Henry verse en nous son philtre envoûtant et nous dévoile un texte qui semble s'écrire sous nos yeux, et un autre, écrit comme par en dessous, brodé sur l'envers. Un texte où l'on se perd car il découvre et révèle un autre texte, primitif et barbare, recouvert sans disparaître par le roman lui-même. 503 pages denses, emplies de passions, de folie, qui se lisent dans une hâte presque maladive. Un grand ruissellement de mots dont on est traversé.

Un jour, Marie est contactée par un notaire au sujet de la maison d'Artel, où elle a passé une partie de son enfance. Cette maison lui est léguée par sa sœur aînée, Barbara, qui vient d'être internée. Souhaitant la vendre, Marie retourne dans cette maison peuplée des fantômes de son enfance douloureuse, dévastée par un terrible accident, et découvre, au hasard de ses rangements, les cahiers dans lesquels Barbara a jeté les éruptions de son cerveau malade et «bipolaire», jalons d'un monument dédié à l'Idole, destiné à apporter à tous «la preuve par l'Œuvre».

Pour en savoir plus sur Karine Henry et son roman :


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