En compagnie de Catherine Simon, l'auteur reviendra sur son premier roman, prix Goncourt des lycéens 2009, Le Club des incorrigibles optimistes.
Dans son livre, l'écrivain nous entraîne dans le très bouillonnant Paris des années 60. Le narrateur, un adolescent entiché de baby-foot, de rock'n'roll et de littérature, va pénétrer le très fermé cercle des incorrigibles optimistes, groupe d'exilés des pays de l'est, joueurs d'échecs, et qui, dans leur grande bonté, tolèrent la présence occasionnelle de Jean-Paul Sartre et de Joseph Kessel.
L'ambiance de ce Paris d'époque (les années 60, j'exagère ça n'est pas si loin!) est un élément primordial dans cette grande fresque romanesque qui mélange subtilement les étapes successives de la formation du narrateur Michel, dont le quotidien familial n'est pas de tout repos et les séquences sur les autres personnages du roman, pour la plupart exilés de l'est, échappés de la dictature plus ou moins volontaires.
On a parlé de roman de génération, et c'est dans l'air du temps, mais Guénassia va plus loin que la simple touche de couleur local, il nous fait sentir pour de bon les enjeux de cette période, ses tiraillements, ses erreurs et ses vanités.
Plus qu'un roman d'époque, c'est la réflexion d'un écrivain qui en est revenu. On en tire la leçon avec plaisir tant le romancier fait preuve d'intelligence et de mesure dans ses conclusions (conclue-t-il vraiment d'ailleurs?).
Ajouter à cela que ces 760 pages sont écrites dans un style léger, drôle et enlevé et vous obtenez quelques heures de pur plaisir de lecture au cœur des sixties!
Dans son livre, l'écrivain nous entraîne dans le très bouillonnant Paris des années 60. Le narrateur, un adolescent entiché de baby-foot, de rock'n'roll et de littérature, va pénétrer le très fermé cercle des incorrigibles optimistes, groupe d'exilés des pays de l'est, joueurs d'échecs, et qui, dans leur grande bonté, tolèrent la présence occasionnelle de Jean-Paul Sartre et de Joseph Kessel.
L'ambiance de ce Paris d'époque (les années 60, j'exagère ça n'est pas si loin!) est un élément primordial dans cette grande fresque romanesque qui mélange subtilement les étapes successives de la formation du narrateur Michel, dont le quotidien familial n'est pas de tout repos et les séquences sur les autres personnages du roman, pour la plupart exilés de l'est, échappés de la dictature plus ou moins volontaires.
On a parlé de roman de génération, et c'est dans l'air du temps, mais Guénassia va plus loin que la simple touche de couleur local, il nous fait sentir pour de bon les enjeux de cette période, ses tiraillements, ses erreurs et ses vanités.
Plus qu'un roman d'époque, c'est la réflexion d'un écrivain qui en est revenu. On en tire la leçon avec plaisir tant le romancier fait preuve d'intelligence et de mesure dans ses conclusions (conclue-t-il vraiment d'ailleurs?).
Ajouter à cela que ces 760 pages sont écrites dans un style léger, drôle et enlevé et vous obtenez quelques heures de pur plaisir de lecture au cœur des sixties!
Venez le chercher ou le réserver à la médiathèque, vous ne serez pas déçu. A bientôt.
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