Islande, fin du XVe siècle. Jon, jeune islandais de 7 ans est enlevé par les anglais. Il se retrouve domestique dans une famille de Bristol, mais le garçon a la passion de l’Océan. Adolescent, il s'enfuit et rejoint l'Islande. Mais sa mère est aux Açores et son père n'est jamais revenu du Groënland. Jón reprend le large, en quête de ses parents mais aussi d'aventures, nourri par les exploits de Christophe Colomb ou de Vasco de Gama.
La déferlante nordique n'en finit pas de nous envahir ces derniers temps mais c'est pourtant un auteur français qui nous embarque dans cet incroyable voyage historique.
Dans un style d'une grande sobriété, mais doué d'un véritable souffle que ne renieraient pas les amateurs de Stevenson, l'auteur nous livre tout à la fois un grand roman d'aventure, un vibrant hommage à la mer et une remarquable saga sur une page peu connue de l'Histoire.
Avec en trame de fond une intéressante réflexion sur l'enjeu des grandes découvertes maritimes dans une époque vertigineuse, on suit les vaisseaux battant pavillons espagnols ou portugais qui sillonnaient les mers et se disputaient la découverte de nouveaux continents. Ironie de l'Histoire, le héros devient alors le dernier héritier d'un grand peuple sur le déclin, les vikings autrefois grand explorateurs et maîtres des mers.
Ce livre nous donne une vraie envie de voyage au pays des grandes sagas et apporte un grand souffle d'air frais, comme le vent du large.
Embarquez donc, vous aussi dans ce livre et laissez-vous emporter par les nombreuses péripéties de la vie de Jon et les merveilleuses descriptions d'un pays et d'un peuple méconnu.
Décidément les éditions Gaia n'en finissent pas d'offrir de bien belles lectures, loin des sentiers battus de la production littéraire actuelle.
L’auteur, Bruno d’Halluin, est né en 1963 à Annecy. Ce voyageur insatiable a d’abord sillonné de nombreux pays, sac au dos, à pied ou en auto-stop ; Australie, Nouvelle-Zélande, îles du Pacifique, Europe, Ouest américain, Amérique latine…
Pratiquant, en bon Savoyard, de nombreux sports de glisse, il s’est aussi pris de passion pour la voile.
Tout d’abord équipier il devient ensuite chef de bord lors de navigations en Bretagne, vers l’Angleterre, l’Irlande puis les Antilles.
En 1997-98, « La Volta », un périple en voilier va le mener, pendant quatorze mois, de la France au Cap Horn et retour.
D’avril à septembre 2005, il a effectué un nouveau voyage à la voile « Sur la route des Vikings », vers l’Écosse, les Féroé et l’Islande, à bord d’un autre Romanée, La Volta II.
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