Lors de la première rencontre, avec Jean-Baptiste Destremau, il y avait Wahiba Khiari pour Nos silences. Auteure qui a particulièrement été appréciée par les lecteurs de Chassieu.
Wahiba Khiari est née à Alger en 1969. Après des études d'anglais, elle obtient le CAPES et enseigne dans un lycée proche de Constantine. En 1997, elle décide de quitter l'Algérie et s'installe en Tunisie. Elle s'inscrit dans un atelier d'écriture, devient responsable du rayon littérature d'une grande librairie de Tunis. Aujourd'hui mariée et maman de deux enfants, elle s'occupe de la communication de cette même librairie.
Le décor est l’Algérie de la décennie noire (les années 90). C'est l'Algérie des assassinats, des enlèvements, des viols et des attentats. Wahiba Khiari prend la parole et celle de toutes les autres pour raconter un vécu personnel. Le sien, elle qui a choisi l’exil (en Tunisie) et qui vit dans la culpabilité et le silence, et celui de toutes les autres bafouées à qui l’on a demandé de pardonner.
Deux voix s’élèvent dans ce roman où le réalisme l’emporte souvent sur la fiction. Deux voix de deux femmes aux destins différents se rencontrent dans la même douleur et la même conscience du drame.
Wahiba Khiari raconte les périples d’une jeune enseignante de langue anglaise dans un lycée. Ses confrontations avec l’endoctrinement des jeunes, l’obscurantisme des collègues et la lâcheté de l’administration.
Mais ce qui la fait frémir de douleur et nous émeut en tant que lecteur, c’est l’atrocité du vécu de l’autre, celle qui est restée, un vécu que l’auteur devine et imagine.
Wahiba Khiari écrit, à la première personne, incarnant son héroïne, vivant son sommeil jamais profond, le froid et l’humidité, et la vie rythmée aux bruits venus de l’extérieur.
Son écriture devient de plus en plus nerveuse, de plus en plus dense quand elle parle de l’enlèvement et de la vie au maquis, de son premier viol, du second et des autres...
La voix de Wahiba Khiari s’éteint petit à petit et cède de plus en plus la place à celle qui est restée.
Le décor est l’Algérie de la décennie noire (les années 90). C'est l'Algérie des assassinats, des enlèvements, des viols et des attentats. Wahiba Khiari prend la parole et celle de toutes les autres pour raconter un vécu personnel. Le sien, elle qui a choisi l’exil (en Tunisie) et qui vit dans la culpabilité et le silence, et celui de toutes les autres bafouées à qui l’on a demandé de pardonner.
Deux voix s’élèvent dans ce roman où le réalisme l’emporte souvent sur la fiction. Deux voix de deux femmes aux destins différents se rencontrent dans la même douleur et la même conscience du drame.
Wahiba Khiari raconte les périples d’une jeune enseignante de langue anglaise dans un lycée. Ses confrontations avec l’endoctrinement des jeunes, l’obscurantisme des collègues et la lâcheté de l’administration.
Mais ce qui la fait frémir de douleur et nous émeut en tant que lecteur, c’est l’atrocité du vécu de l’autre, celle qui est restée, un vécu que l’auteur devine et imagine.
Wahiba Khiari écrit, à la première personne, incarnant son héroïne, vivant son sommeil jamais profond, le froid et l’humidité, et la vie rythmée aux bruits venus de l’extérieur.
Son écriture devient de plus en plus nerveuse, de plus en plus dense quand elle parle de l’enlèvement et de la vie au maquis, de son premier viol, du second et des autres...
La voix de Wahiba Khiari s’éteint petit à petit et cède de plus en plus la place à celle qui est restée.
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