Après toutes ces rencontres du jeudi 27 mai, il était temps que la journée se termine. Mais après une bonne nuit de repos, les rencontres ont continué dès 8h30 le vendredi avec Anne Percin et Antoine Broto. Le billet d'aujourd'hui va porter sur la première : Anne Percin.
Anne Percin est née d'un père mécanicien et d'une mère mécanographe. Elle passe son enfance et poursuit des études de lettres à Strasbourg où elle consacrera son mémoire de Maîtrise au mouvement Dada avant d'aller enseigner en région parisienne. Elle vit et travaille aujourd'hui en Bourgogne où elle partage la vie de Christophe Spielberger. Si Anne Percin était invité à Chambéry pour son premier roman "adulte" Bonheur Fantôme, elle n'en est pas à sa première œuvre car elle a déjà écrit pour les plus jeunes : Point de côté (Editions Thierry Magnier), Servais des collines (Oskar jeunesse), Né sur X (Editions Thierry Magnier), L'âge d'Ange (Ecole des loisirs), N'importe où hors de ce monde (Rouergue) et A quoi servent les clowns (Rouergue).
Pierre, le narrateur, n'a pas trente ans et a tout quitté : Paris, son job, son amour. Il s'est enterré dans la Sarthe, a acheté une petite maison et s'est improvisé brocanteur. Il écrit également une biographie sur Rosa Bonheur, une peintre française, dont la vie a été éclaboussée de frasques amoureuses et de conduites excentriques. Tout cela sent la planque à plein nez, et ça ne manque pas, on comprend très vite que l'homme fuit un passé obsédant. On saisit quelques bribes, le frère disparu, alors qu'il n'était qu'un enfant, et aussi l'amant perdu, échappé, égaré... Cette histoire avec R. n'est d'ailleurs pas finie. Elle prend même l'aspect d'une chanson répétitive, une rengaine qui va et qui vient, qui raconte l'histoire d'un amour, avec la rencontre, les bons moments, les passages euphoriques et les instants dégrisants, les coups bas, la lâcheté et la cassure.
Ce n'est pas non plus un hasard si la sérénade de Mouloudji Fantôme de bonheur est martelée pour faire comprendre la détresse de Pierre, son chagrin, en plus du reste. Car c'est lui qui est parti, de son plein gré. Et R. n'est pas facile à oublier, c'est un personnage admirable, très beau, avec beaucoup de charme et de mystère. Si ce n'est pas de l'amour dans ce tas de cendres, dites-moi, ça y ressemble très fort ! En fait, le roman parle d'une reconstruction, pure et simple : Pierre est un jeune homme brisé, traumatisé par la mort de son frère à l'âge de dix ans, trop inquiet sur son avenir et sur ses sentiments, sa peur de s'attacher et d'afficher ses sentiments.
Anne Percin est née d'un père mécanicien et d'une mère mécanographe. Elle passe son enfance et poursuit des études de lettres à Strasbourg où elle consacrera son mémoire de Maîtrise au mouvement Dada avant d'aller enseigner en région parisienne. Elle vit et travaille aujourd'hui en Bourgogne où elle partage la vie de Christophe Spielberger. Si Anne Percin était invité à Chambéry pour son premier roman "adulte" Bonheur Fantôme, elle n'en est pas à sa première œuvre car elle a déjà écrit pour les plus jeunes : Point de côté (Editions Thierry Magnier), Servais des collines (Oskar jeunesse), Né sur X (Editions Thierry Magnier), L'âge d'Ange (Ecole des loisirs), N'importe où hors de ce monde (Rouergue) et A quoi servent les clowns (Rouergue).
Pierre, le narrateur, n'a pas trente ans et a tout quitté : Paris, son job, son amour. Il s'est enterré dans la Sarthe, a acheté une petite maison et s'est improvisé brocanteur. Il écrit également une biographie sur Rosa Bonheur, une peintre française, dont la vie a été éclaboussée de frasques amoureuses et de conduites excentriques. Tout cela sent la planque à plein nez, et ça ne manque pas, on comprend très vite que l'homme fuit un passé obsédant. On saisit quelques bribes, le frère disparu, alors qu'il n'était qu'un enfant, et aussi l'amant perdu, échappé, égaré... Cette histoire avec R. n'est d'ailleurs pas finie. Elle prend même l'aspect d'une chanson répétitive, une rengaine qui va et qui vient, qui raconte l'histoire d'un amour, avec la rencontre, les bons moments, les passages euphoriques et les instants dégrisants, les coups bas, la lâcheté et la cassure.
Ce n'est pas non plus un hasard si la sérénade de Mouloudji Fantôme de bonheur est martelée pour faire comprendre la détresse de Pierre, son chagrin, en plus du reste. Car c'est lui qui est parti, de son plein gré. Et R. n'est pas facile à oublier, c'est un personnage admirable, très beau, avec beaucoup de charme et de mystère. Si ce n'est pas de l'amour dans ce tas de cendres, dites-moi, ça y ressemble très fort ! En fait, le roman parle d'une reconstruction, pure et simple : Pierre est un jeune homme brisé, traumatisé par la mort de son frère à l'âge de dix ans, trop inquiet sur son avenir et sur ses sentiments, sa peur de s'attacher et d'afficher ses sentiments.
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