jeudi 23 décembre 2010
Petit jeu-concours
lundi 20 décembre 2010
Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg
Voici ce que nous en dit Françoise :
Ce livre nous a semblé facile à lire, mais beaucoup d'entre nous ont trouvé des invraisemblances : les faits historiques ne sont pas vérifiés.
Ce roman est paru en janvier 2010, écrit en hommage à Sir Conan Doyle (1859-1930), pour le cent cinquantième anniversaire de la naissance du créateur du grand détective. Jacques Fortier est journaliste aux Dernières Nouvelles d'Alsace à Strasbourg et correspondant du Monde.
L' originalité consiste en ce que ce soit le Docteur Watson lui même qui relate l'histoire. Mais bien sûr, c’est l’intrigue, captivante, qui permet aux nombreux aficionados que nous sommes, de retrouver les délices d’une enquête menée par leur héros ressuscité. Que vient donc faire en ce haut lieu, le fameux détective d’Outre-Manche ? Quel mystère devra-t-il résoudre dans la plus grande discrétion, alors que sa célébrité l’oblige à dissimuler la moindre de ses intentions ? Gageons que le lecteur ne boudera pas son plaisir à déchiffrer les clés de cet imbroglio à la Dan Brown (recherche d'un objet religieux : la lance qui transperça le christ, le milieu du Vatican ..), à s’amuser des clins d'œil faisant surgir quelques personnages d'aujourd'hui à travers la silhouette d'homonymes des siècles passés.
vendredi 17 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
Premiers romans : réunion du 7 décembre
- Dans la famille Tuvache, je voudrais... de Dominique Fontana : Agréable à lire
- Sauf ma mère de Serge Levaillant : Livre qui a fait discuter, pour certain plein d'humour, pour les autres bien écrit, mais aucun intérêt.
- Le retour de Jim Lamar de Lional Salaün : Livre apprécié par la plupart des lecteurs
- Les chagrins de Judith Perrignon : Bien
- L'homme tordu de Guillaume Hintzy : Pas top
- L'affaire de l'esclave Furcy de Mohammed Aïssaoui : Très bien mais est-ce un roman ?
- Elles vivaient d'espoir de Claudie Hunzinger : Sympa
- Zimmer d'Olivier Benyahya : Particulier
- Mathusalem & Cie de Jacques Girardon : Livre qui a partagé les lecteurs
lundi 29 novembre 2010
Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti
Voici ce que nous en dit Marie-Jo :
Ce roman relate la rencontre entre deux êtres que tout sépare. Lui est agriculteur et ne s’intéresse qu’à ses vaches ; elle, bibliothécaire est passionnée par ses livres et l’opéra. Cette rencontre a lieu au cimetière ou l’un vient sur la tombe de sa mère et l’autre sur celle de son mari mort prématurément.
Ce récit à deux voix nous raconte le coup de foudre inattendu entre Benny l’agriculteur assez séduisant et Désirée jeune veuve plutôt terne. L’avenir de ce couple dont les intérêts intellectuels ou autres sont très différents est-il envisageable ? Car leur entente est surtout charnelle. Cela a été pour les participantes l’occasion de disserter sur le monde paysan parfois rustre et pour qui il est difficile de s’ouvrir au-delà de la ferme, même si actuellement il y a une certaine évolution.
Est abordé également le poids du passé : une mère castratrice pour Benny et une enfance sans joie pour Désirée. Même si tout est possible, on ne s’affranchit pas sans douleur de sa classe sociale et de son passé.
Il semble que les lectrices ont passé un moment agréable dans l’ensemble car l’auteur nous décrit avec humour et finesse les rencontres entre le paysan et la « Crevette » et si la fin se veut optimiste, elle nous laisse aussi sur quelques incertitudes quant au devenir de ce couple improbable…
A mettre en lien avec le film Je vous trouve très beau d'Isabelle Mergault :
Mais aussi avec les documentaires de Raymond Depardon, tels que Profils Paysans :
vendredi 26 novembre 2010
Marie-Claire idées sur le web
Marie Claire Idées vient de lancer son site web : marieclaireidees.com. Attendez-vous à ce qu'il devienne le site incontournable des loisirs créatifs.
Alors que le magazine a été modernisé progressivement, c'est un nouveau coup de jeune pour la marque qui n'avait jusqu'alors qu'un forum et un "blog de la rédaction".
Jolies couleurs, très facile d'accès, le site, mi-gratuit mi-payant, a tout pour plaire aux adeptes du "do it yourself" et aux créatrices confirmées. Les 2 000 fiches créatives du magazine sont disponibles et peuvent être recherchées par technique, thème, objet, couleur ou encore le numéro du magazine.
Gros plus pour les abonnées : des patrons en taille réelle à télécharger.
Les créatrices peuvent également se créer un espace personnalisé dans lequel il est possible de poster des photos de leurs créations et s'abonner à des groupes de discussions ou encore tout simplement échanger des bonnes adresses.
Pour les fans, toutes les archives de Marie Claire Idées (20 ans, ça en fait des magazines !) sont accessibles en ligne, en grand format pour les abonnés, en petit pour les autres. L'abonnement coûte 1,50€ par mois, 18€ l'année. Un abonnement d'un an au magazine et au site coûte 30€. Les non-abonnés pourront avoir accès à la boîte à idées, aux blogs des créatrices et à l'actu de la rédaction.
En janvier 2011, Marie-Claire idées lancera une boutique en ligne en partenariat avec la plateforme de vente Siandso.com. Les créatrices auront un profil et un mur, un peu comme sur Facebook et pourront vendre leurs créations via une mini-boutique. Pour la boutique en ligne : l'abonnement de 6 mois coûtera 36€, soit 6€/mois. Les frileuses pourront tester le concept pendant un mois en payant 9,90€.
jeudi 25 novembre 2010
Le coeur régulier
Ce roman nous fait découvrir la vie de Nathan au travers de sa soeur Sarah, d'un an sa cadette, toujours très proche de lui. Une histoire difficile au travers de laquelle, Sarah s'interrogera beaucoup sur la vie de son frère, ses errances, son exil, et finalement son destin.
Un parcours qui va être le sien propre, car elle se trouve elle-aussi en rupture : rupture d'avec son travail, mais aussi éloignement d'avec Alain, " son mari si gentil, si parfait", et ses deux grands enfants, qui "peuvent désormais se passer d'elle".
Un cheminement entre souffrance et ressourcement tout relatif ; mais sous la plume d'Olivier Adam, le ton est juste, précis, plein de délicatesse ; au cours de son exil au Japon, sur les traces de son frère, c'est la sollicitude des personnes rencontrées, leur écoute, leur présence à ses côtés qui contribueront à l'apaisement de Sarah, tellement fragile mais tellement attachante aussi.
Ce nouveau roman d'Olivier Adam nous transporte sous d'autres latitudes... non loin de Kyoto, dans un magnifique décor japonais : de belles descriptions du littoral, les falaises, le village, ... tous les lieux refuges de Nathan revisités par Sarah à sa suite.
Un beau roman, en prose, aux sonorités poétiques.
"Personne n'a envie de mourir. Tout le monde veut vivre. Seulement, à certaines périodes de votre vie, ça devient juste impossible" (extr.)
mardi 23 novembre 2010
Bosch
Les oeuvres de Bosch, encore aujourd’hui, ne peuvent qu’impressionner. Il suffit de feuilleter ce superbe ouvrage pour admirer un univers singulier, déroutant, gorgé de visages marquants, partagé entre des hommes, des animaux et des créatures indéfinissables. ‘Le Jardin des délices’ par exemple, illustre ce foisonnement farfelu sur lequel on peut laisser son regard voguer pendant des heures, et où un oiseau géant avec un chaudron sur la tête qui avale un homme n’a rien de surprenant. Cette folie qui a fait la renommée de l’artiste paraît tellement originale qu’il est coutumier de l’attribuer à un cerveau déconnecté de l’histoire de l’art.
Erreur : sans remettre en cause la fertilité sans bornes de l’imagination du Hollandais, Larry Silver montre que son oeuvre n’est pas apparue ex nihilo. Bosch a évidemment subi des influences, et si sa manipulation de la culture visuelle est unique, elle découle tout de même du travail d’artistes identifiés dans ces pages.
La richesse de l’iconographie de l’ouvrage fait le reste : les reproductions pleine page sur ce grand format, magnifiques, alternent avec des gros plans sur des détails qui permettent des comparaisons et des analyses précises et éclairantes. L’atout de ce livre, c’est qu’il ne comporte pas que des oeuvres de Bosch, mais aussi celles de ses inspirateurs, de ses contemporains ou de ses héritiers - Pieter Bruegel l’Ancien ou Jan Mandyn en tête.
Larry Silver parvient à inscrire Bosch dans une évolution précise comme rarement cela avait été fait avant lui. En plus de nous transmettre son amour pour ce peintre, il l’éclaire sous un jour nouveau. Et ce nouveau Bosch qu’il nous dévoile, loin de lui faire perdre son mystère, le rend encore plus fascinant.
vendredi 19 novembre 2010
jeudi 18 novembre 2010
Invitations au festival Sang d'Encre
En venant au secteur adulte de la médiathèque, vous pourrez retirer auprès des bibliothécaires des
invitations pour le festival Sang d'Encre
qui se tient à Vienne les samedi 20 et dimanche 21 novembre 2010.
Ces invitations sont pour deux personnes.
Attention !!! sans ces invitations vous paierez votre entrée.
Attention (2) !!! nous n'aurons pas assez d'invitation pour tout le monde, seuls les premiers seront servis...
Pour plus d'information sur cette manifestation, cliquez ici
lundi 15 novembre 2010
Chroniques de livres ados !!!!
C’est l’histoire d’un jeune garçon qui découvre que son père parcourt régulièrement son blog, pourtant tenu secret. Il va vivre cela comme un véritable affront, un « viol virtuel » de son intimité. Il va décider à la suite de ça de ne plus lui adresser la parole…
Dans ce texte, on découvre les liens qui unissent cet ado à son père, on se laisse touché par la réaction de ce père, on retrouve des réflexions assez judicieuses sur les blogs !!!!!!!
Enfin Jean-Philippe blondel a une grande simplicité dans l'écriture, mais aussi on sent une grande sincérité.... c'est un roman qui aide à comprendre les ados et une aide aux ados à se comprendre, à grandir, vieillir et se construire...
Pour faire rapide : à lire absolument !!!!!
mercredi 10 novembre 2010
Premiers romans : réunion du 9 novembre
- La fille de son père d'Anne Berest : A lire
- Les seins de Sophie d'Yveline Depuy : Bof
- L'embrasure de Douna Loup : A lire, écriture originale
- Pastel fauve de Carmen Bramly : Retranscrit bien l'âge de l'adolescence, bon moment
- Inapte à dormir seule d'Anna Cabana : Tourne en rond
- Auteur Academy de Pierre Chavagné : Réjouissant
- La poupée de Kokoschka de Hélène Frédérick : Bof
- Les nuits blondes d'Eve Scavo : Pas mal, mais la fin gâche tout
- Le crieur de nuit de Nelly Alard : Se lit bien. Des moments d'humour.
lundi 8 novembre 2010
Patrick Lapeyre : Prix Femina 2010
Le Prix Femina a été décerné ce mardi à Patrick Lapeyre pour son livre La vie est brève et le désir sans fin (P.O.L.) Son septième roman, décrit du point de vue masculin les affres d’un amour obsédant, avec une grâce subtile et un humour distancié. Deux hommes sont amoureux de la même femme, l’énigmatique Nora.
Un roman mélancolique et drôle sur un trio à la «Jules et Jim» dans lequel la perte et l’attente mènent la danse.
Né en 1949, professeur dans plusieurs lycées de la région parisienne et à Paris, il publie son premier roman en 1984.
vendredi 5 novembre 2010
Nouveautés Documentaires Ados-Adultes (Octobre 2010)
jeudi 4 novembre 2010
Nouveautés fiction ados-adultes (octobre 2010)
mercredi 3 novembre 2010
Histoire et balades
Les rivages de la Méditerranée ont été tour à tour des terres menacées, des étapes de passage, des lieux d'accueil, d'échanges, de rencontres.
Le longs des côtes provençales, une multitude d'édifices remarquables témoigne de cette diversité des fonctions du littoral. Des monuments pour guider, protéger, accueillir les navires, les hommes, les marchandises provenant d'horizons lointains. Il en est aussi qui servent à l'exploitation des richesses de la mer : le sel, le poisson..
Le littoral , c'est aussi un lieu de vie, de villégiature, de plaisir, d'art, de fêtes avec les nombreuses célébrations et commémorations.
Du Rhône à Cassis, de la Camargue aux Calanques, vous pourrez ainsi découvrir, au travers de ce petit ouvrage, l'extraordinaire richesse du patrimoine côtier provençal.
Paru aux Editions Equinoxe (Carrés de Provence), en collection au Secteur Adulte.
mardi 2 novembre 2010
Ados : pour trouver des idées de lecture
Pour avoir accès à ce site, cliquez ici
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Enfin, des sites sans visuel particulier :
vendredi 29 octobre 2010
Festival de la Bulle d'Or
Ce festival n'est pas uniquement un lieu pour rencontrer les auteurs et se faire dédicacer leurs albums, mais aussi un lieu de découverte avec des spectacles, des expositions...
Attention l'entrée pour ce festival est payante (3 euros tarif normal ; 1,50 euros pour les enfants à partir de 10 ans et gratuits pour les enfants de moins de 10 ans), mais si vous avez le courage de vous déguiser en héros de BD l'entrée vous sera offerte.
Pour en savoir plus cliquez ici.
A la médiathèque vous pourrez trouver les albums de certains des auteurs invités, afin de vous faire une idée de leur travail :
- Christophe Cazenove : Basket Dunk (BD enfants)
- Erroc et Pica : Les profs (BD enfants)
- Nicolas Otero : Bonecreek (BD adultes)
- Michel Rodrigue : Sybil la fée cartable (BD enfants)
jeudi 28 octobre 2010
Le signe de la lune, signé Bonet et Munuera
Pour en savoir plus, cliquez ici
mardi 26 octobre 2010
Bernard Clavel (1923-2010)
Bernard Clavel, né le 29 mai 1923 à Lons-le-Saunier et mort le 5 octobre 2010 à La Motte-Servolex.
Bernard Clavel, est un écrivain principalement connu pour ses romans mais qui s'est aussi adonné à l'écriture d'essais, de poèmes et de nombreux contes pour la jeunesse.
Né dans une famille modeste, il devient apprenti pâtissier à 14 ans et se forme en autodidacte en exerçant différents métiers avant de devenir journaliste dans les années 1950.
Son premier roman L'Ouvrier de la nuit, publié en 1956, marque le début d'une production importante de près d'une centaine de titres avec des œuvres pour la jeunesse et de très nombreux romans, parfois constitués en sagas qui ont rencontré un vaste public comme La Grande Patience (4 volumes – 1962/1968), Les Colonnes du ciel (5 volumes - 1976/1981) et Le Royaume du Nord (6 volumes 1983/1989).
Associant l'enracinement régional (la Franche-Comté, Lyon et le Rhône, le Québec...) et l'évocation historique (conquête de la Franche-Comté au XVIIe siècle, la vie des canuts et des mariniers du Rhône au XIXe siècle, la guerre de 1914-1918, l'implantation française au Canada…), Bernard Clavel montre une constante attention aux humbles et défend des valeurs humanistes en contant des destins individuels et collectifs, souvent confrontés au malheur.
Son sens de la nature et de l'humain, sa mise en question de la violence et de la guerre et son souci de réalisme ont fait de lui un écrivain récompensé par de nombreux prix dont le prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver en 1968.
A la médiathèque vous pourrez découvrir certaines de ces œuvres :
Les grands malheurs (Titre disponible dans les romans et en livre-lu)
Eugène Roissard, vieux vigneron épris de sa terre, des siens et de sa patrie, fait un vin jaune célèbre dans toute la région. Il est revenu mutilé et meurtri des tranchées. Depuis, il travaille sa terre et vit aux côtés de Noémie, dont le frère, après s'être mutiné, a été fait prisonnier en Allemagne, y est resté et a fondé une famille. Chez les Roissard, on ne parle jamais de cette honte, mais Xavier, le fils aîné, rêve de connaître ce cousin allemand qui a presque le même âge que lui. Entre le voisin M. David, un ancien de la coloniale, l'instituteur qui commente les événements dans son journal et Eugène, le ton monte de plus en plus souvent. Travail, famille, patrie, il ne veut pas en démordre. Et quand Pétain prend le pouvoir, il le suit aveuglément.
La table du roi (Titre disponible dans les romans en gros caractères)
Huis clos. Une fille et des hommes costauds face à des soldats de l'Empire et à des policiers du Royaume. Tout se passe en une nuit terrible sur un Rhône en crue. La Table du Roi, c'est ce rocher à fleur d'eau, au milieu du fleuve : là où patron Mathias a amarré sa barge alors que Napoléon vient de débarquer à Golfe-Juan et monte vers la capitale. Quelques heures seulement qui décideront du sort de ces bateliers aux prises avec l'Histoire.
La Retraite aux flambeaux (Titre disponible dans les romans en gros caractères)
Eté 1944. Un petit village du Jura. Derrière ses volets clos, Ferdinand Bringuet, mécanicien retraité des chemins de fer, observe la débâcle des Allemands. Est-ce la fin de la guerre ? La Retraite aux flambeaux est un roman hanté par la violence en même temps qu'habité par l'amour. Impitoyable réquisitoire contre la guerre, cette œuvre grave est une magnifique réflexion sur l'âme humaine, le sens de la justice et de la culpabilité.
Brutus (Titre disponible dans les romans en gros caractères)
Halée par une vingtaine d'hommes, une lourde barge remonte le Rhône. A son bord, un prisonnier : Brutus, farouche taureau camarguais. Ils vont monter jusqu'à Lugdunum. Orgueilleuse cité romaine, capitale des Gaules. Là où l'on torture les Chrétiens. Vitalis, le patron de la barge, Blandine la jeune esclave, seront parmi les premiers jetés dans l'arène. Mais Brutus refuse d'être complice du mal. Avec le mousse qui porte en lui l'innocence et le courage, avec les compagnons du naute martyrisé, il va venger les Chrétiens victimes de la barbarie.
Le Cavalier du Baïkal (Titre disponible dans les romans en gros caractères)
Au temps où César régnait en Gaule, un fier cavalier du lac Baïkal, Sadko, est condamné à mort par son vieux chef pour avoir remis en question l'autorité de celui-ci. Il échappe à la mort et, à la faveur de la nuit, quitte la tribu avec sa bien-aimé et plusieurs fidèles. Commence alors un long périple vers l'ouest, vers les terres où le soleil se couche.
Les Petits bonheurs (Titre disponible dans les romans en gros caractères)
L’auteur relate son enfance avec fraîcheur au bord de ce Doubs.
L'Ouvrier de la nuit (Titre disponible dans les romans)
C'est une confession, parfois écrite sous la forme de longs monologues, l'histoire d'un homme qui a tout sacrifié et qui en prend conscience un matin que rien pourtant ne distingue des autres. C'est l'écrivain qui parle, celui qui tout à la fois se projette et prend de la distance avec lui-même, celui qui assume avec une certaine forme de courage.
Qui m'emporte (Titre disponible dans les romans)
Léandre Brassac vit avec sa femme Marie dans un vieux manoir dont il a hérité. Quittant parfois sa ferme et sa femme, il va faire une virée à Lyon, la grande ville où il prend du bon temps, goûtant largement aux vins fins et aux belles filles. Dans ce milieu interlope, lui dont on dit volontiers qu'il est misanthrope et qu'il a un sale caractère, il aime se mettre en avant, jouer les grand seigneurs, c'est pour lui une respiration, un entracte dont il a besoin pour repartir d'un bon pied. Il revient souvent avec de ces chiens perdus sans collier dont il peuple sa ferme. Mais cette fois-ci, c'est une fille qu'il a ramenée chez lui, une fille dont il ne sait au juste d'où elle sort après une nuit blanche de beuverie, une prostituée sans repères Simone Garil qu'il a débarrassée de son souteneur. Et elle aussi, comme les chiens, elle s'installe dans la demeure avec Brassac et sa femme. Une certaine complicité va naître entre ces trois êtres si différents. Mais le souteneur de Simone ne va pas tarder à se manifester... Simone sait qu'elle devrait partir mais elle retrouve là-bas le bahut, le vaisselier, ds odeurs et des objets rappelant sa jeunesse chez sa grand-mère.
L'Espagnol (Titre disponible dans les romans)
L'homme épuisé qui trouve asile, en ce printemps 1939, dans une ferme du Jura a tout perdu, jusqu'au courage de vivre : sa patrie, la Catalogne, conquise par les armées franquistes, et sa femme, lors d'un bombardement. Le destin n'a pas épargné non plus la famille de vignerons qui l'accueille. Le fils est sur la ligne Maginot, le père est en train de mourir. Seul désormais entre une femme encore belle, un vieux journalier et une gamine simple d'esprit, l'Espagnol s'attache peu à peu à cette nouvelle terre qui lui redonne le goût de la lutte, de la tendresse et de l'espoir.
Malataverne (Titre disponible dans les romans)
Un climat d'insécurité règne dans l'arrière-pays lyonnais. Trois jeunes garçons seraient à l'origine de nombreux larcins. Heureusement, les gendarmes sont sur le qui-vive pour apaiser la colère des fermiers qui voient d'un mauvais œil leur cheptel attaqué. Appâtés par le gain et animés par le goût du risque, les jeunes voleurs préparent un nouveau coup s'emparer du magot de la mère Vintard, une vieille femme qui vit seule avec son chien à Malataverne, une ferme isolée au fond de la vallée. Pour Robert, apprenti plombier de quinze ans, ce coup de main représente un pas qu'il hésite à franchir. Les dernières 24 heures avant l'attaque l'amèneront-elles à plonger dans la criminalité ?
Le Voyage du père (Titre disponible dans les romans)
Noël, Noël ! Dans les rues de Lyon, noires de monde, fouettées de pluie, un vieil homme triste se fait bousculer par la foule des fêtards. Il porte un pardessus noir, un chapeau de paysan, un gros paquet enrubanné. Obstinément, il cherche sa fille, la belle, l'aînée, " la grande ". Pourquoi Marie-Louise n'est-elle pas venue passer les fêtes avec ses parents ? Pourquoi cette lettre sèche, qui n'explique rien ? Pourquoi, de fausse adresse en hôtel borgne, de " salon " très spécial en bar louche, les gens ricanent-ils à son seul nom ? Petit à petit, le père découvre une vérité bien différente de celle qu'il imaginait. Et son interminable voyage, loin de sa ferme jurassienne, se transforme en chemin de croix.
vendredi 22 octobre 2010
Une sélection de sites d'actualité culturelle
www.evene.fr
www.fluctuat.net
Site français d'informations et d'actualités culturelles qui traite essentiellement des domaines de la musique, du cinéma, de la scène, des arts plastiques, de l'Internet et du livre. Aux côtés de rubriques classiques consacrées à l'actualité culturelle au sens large du terme, Fluctuat.net pose un regard particulier sur l'actualité de la création numérique. Le site offre aussi l'accès à des médias ludiques (jeux, images, vidéos, etc.), et édite en outre huit blogs thématiques différents.
www.culture.fr
le portail du ministère de la Culture et de la communication
www.artprice.fr : une banque de données en images des oeuvres de 400 000 artistes répertoriées dans son argus mondial de l'art
jeudi 21 octobre 2010
La voleuse de livres de Markus Zusak
Voici ce que nous en dit Mireille :
Surprise par l’introduction de ce livre, (la Mort est un personnage !) je me suis glissée avec plaisir dans ce roman. Je me suis prise d’affection pour cette petite Liesel laissée par sa maman à une famille d’accueil d’une petite ville près de Munich dans l’Allemagne du début de la montée du nazisme.
Tous les personnages de ce roman, les parents adoptifs, les amis de Liesel, les habitants de son quartier sont attachants. L’auteur a voulu en chacun d’eux retracer la dure réalité de l’époque. Ce n’est pas édulcoré car c’est bien la pauvreté, la misère, la douleur et la violence qui sont mises en avant.
Mais on oublie très vite que la Mort est la narratrice de l’histoire. On voudrait aider Liesel. Sa naïveté enfantine, son charme et sa détermination à vouloir aider les gens par ses lectures livres m’ont émues. Les mots qu’ils soient dans les livres, dans les discours nazis, les réprimandes de la mère ou ceux qui sont à peine murmurés (Rudy et Liesel – Max et Liesel – le père et Liesel) sont devenus au fil de la vie de Liesel, les éléments de sa force et ont permis à Liesel d’affronter les souffrances de la guerre et d’aller de l’avant.
Ce livre est une autre forme de témoignage de cette Seconde Guerre Mondiale.
A mettre en lien avec le film La chute d'Oliver Hirschbiegel
mardi 19 octobre 2010
Et si on allait voir de la danse !
Les danseurs ne sont pas des adultes, mais des enfants de 8 à 14 ans, et je peux vous dire qu'ils ont l'exigence des meilleurs, et que l'on oublie vite leur jeune âge.
Je vous invite donc à découvrir ou redécouvrir l'univers d'Oliver Twist, pour cela un petit aperçu du spectacle :
lundi 18 octobre 2010
Et si on allait au théâtre
Le spectacle de 21 h à l'affiche est "Certaines sont innocentes". Il s'agit d'un montage de textes autour de la femme, de son intimité, de ses révoltes et de ses désirs. Six comédiennes affirment sans pudeur leurs droits de vivre leurs envies, des plus simples aux plus farfelues. Elles vous racontent leurs sensuelles intimités, leurs révoltes cachées et leurs désirs inavouables. Ces dédales de confessions, d’histoires de vie, révèlent un univers de femmes déchainées.
Un spectacle jubilatoire.
Un extrait de la pièce pour s'en donner un meilleur aperçu :
Pour en savoir plus cliquez ici
vendredi 15 octobre 2010
Sélection Blues
Pour compléter cette exposition, la médiathèque met en valeur ses collections sur le blues : voici donc une petite sélections des livres, disques, dvd et partitions que nous mettons à votre disposition.
Bien sûr, nous vous rappelons l'évènement associé à cette thématique :
- conférence/concert "Blues Boom" de Jack Bon
mardi 19 octobre à 20h
jeudi 14 octobre 2010
mercredi 13 octobre 2010
Premiers romans : réunion du 12 octobre
- Ru de Kim Thuy : Un livre qui a fait l'unanimité. Bon témoignage, écriture tout en douceur.
- Une famille nucléaire de Vanessa Gault : Belle écriture pour un sujet qui ne laisse pas indifférent.
- Anges de Julie Grelley : Très pénible à lire.
- Quitter Dakar de Sophie-Anne Delhomme : Texte qui ne nous a pas emballé. Un texte bien écrit avec des chapitres relativement court, mais on va un peu dans tous les sens, on se perd et de ce fait on s'ennuie à la lecture.
- Tout contre de Marie-Florence Gros : A lire. Roman curieux. Très belle écriture.
- D'un autre monde de Claude Crozon : Beau roman. La "petite" histoire d'une famille croise la "grande" histoire de France en traversant le 20ème siècle.
- La nuit du Vojd de Hervé Bel : Se lit bien. A lire.
- Jon l'islandais de Bruno d'Halluin : Très belle lecture, qui permet de vivre les grandes découvertes et qui nous entraîne dans le nord.
- Les murs d'Olivia Tapiero : Un texte sur l'anorexie écrit de façon admirable, et qui réussit la prouesse de mettre en mots des ressentis.
lundi 11 octobre 2010
Mario Vargas Llosa : Prix Nobel de littérature 2010
Étudiant de lettres et de droit à l'université de San Marcos, puis de littérature à l'université de Madrid, il publie son premier recueil de nouvelles, Les caïds, en 1959. Il s'installe ensuite à Paris, où il exerce diverses professions : traducteur, professeur d'espagnol, journaliste pour l'agence France-Presse.
En 1963 paraît La ville et les chiens, son premier succès littéraire, qui sera traduit en une vingtaine de langues. Séduit par Fidel Castro et la révolution cubaine, il se rend à la Havane. Il rentre en Europe avec une nouvelle épouse, Patricia. Au début des années 70, l'auteur exprime ouvertement sa rupture avec la révolution castriste et les mouvements d'extrême-gauche.
De retour au Pérou, il est candidat du Front démocratique à l'élection présidentielle péruvienne. Battu, il abandonne le Pérou, reprend ses activités littéraires et regagne Londres. La nationalité espagnole lui est accordée en 1993. Citoyen du monde, il vit entre Lima, Madrid, Londres et Paris.
Plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature, il est finalement récompensé par l'Académie suédoise en 2010.
Pour mieux connaître cette écrivain vous trouverez quelques unes de ces œuvres à la médiathèque :
- Tours et détours de la vilaine fille (Gallimard - 2006) : Histoire d'une obsession amoureuse, celle de Ricardo pour "la petite chilienne" qu'il rencontre à Miraflores (Limas), pour la première fois. Ils étaient encore des adolescents. Ricardo la poursuitn ne la retrouve que pour la reperdre.
- Pantaléon et la visiteuses (Gallimard - 1990)
- Dictionnaire amoureux de l'Amérique latine (Plon - 2005)
lundi 4 octobre 2010
Nouveautés ados-adultes (septembre 2010)
vendredi 1 octobre 2010
New-York
jeudi 30 septembre 2010
Georges Charpak (1924-2010)
Durant la Seconde Guerre mondiale, dès 1941, il entre dans la Résistance. En 1943 il est arrêté et interné au centre de détention d’Eysses avant d'être déporté au camp de concentration de Dachau en Allemagne ; il y reste pendant un an, sa pratique de plusieurs langues contribuant selon lui à sa survie.
Il devient citoyen français en 1946.
Après ses études au Lycée Joffre à Montpellier et dans les classes préparatoires au Lycée Saint-Louis à Paris, il est admis à l'École nationale supérieure des mines de Paris dont il est diplômé en 1947. Il est élève de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France.
En 1948, il est admis au CNRS comme chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France, dirigé par Frédéric Joliot-Curie et il obtient son doctorat ès sciences en 1955.
Maître de recherche au CNRS en 1959, il rejoint le CERN à Genève où il est resté comme physicien permanent de 1963 à 1989. C'est dans ce dernier laboratoire qu'il met au point la chambre proportionnelle multifils qui lui vaut le prix Nobel de physique en 1992 et qui remplace rapidement les chambres à bulles en permettant un traitement informatique des données. Il prend soin de déposer des brevets.
Il est titulaire de la chaire Joliot-Curie de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de Paris pour un an en 1984, et professeur associé du laboratoire d'électricité de l'école depuis 1980.
Il est élu Membre de l'Académie des sciences le 20 mai 1985.
À partir de 1996, avec le soutien de l'Académie des sciences et de ses collègues Pierre Léna et Yves Quéré, il prend la tête d'un important mouvement de rénovation de l'enseignement des sciences à l'école primaire, La main à la pâte, qui touche aujourd'hui près d'une école sur trois en France et essaime dans le monde entier. Des collaborations internationales ont été signées pour étendre cette initiative à de nombreux pays dans le monde.
Militant de l'énergie nucléaire, il a proposé en 2001 une nouvelle unité de mesure de la radioactivité, le DARI (Dose Annuelle due aux Radiations Internes), correspondant à environ 0,25 milli-Sievert.
Il a également écrit des ouvrages de vulgarisation scientifique. La médiathèque possède certains de ces titres :
- De Tchernobyl en Tchernobyls - Odile Jacob (2006)
- Soyez savants devez prophètes - Odile Jacob (2004)
- Devenez sorciers, devenez savants - Odile Jacob (2003)
mercredi 29 septembre 2010
Sélection des meilleurs livres 2009-2010
Je vous souhaite une bonne lecture de la plaquette, mais aussi des livres proposés.
vendredi 24 septembre 2010
Doris Lessing : Prix Nobel 2007
Célèbre dès son premier livre, Vaincue par la brousse (1950), auteure d'une vingtaine de romans dont le best-seller international Le Carnet d'or (1962), elle est très vite apparue comme une femme de lettres engagée et militante, notamment pour les causes anticolonialiste et anti-apartheid. À l'instar de ses consœurs nobélisées Toni Morrison et Elfriede Jelinek, elle a aussi été associée au combat des féministes sans qu'elle ne l'ait revendiqué ou désiré.
L'œuvre de Doris Lessing est profondément autobiographique, s'inspirant notamment de son expérience africaine, de ses années de jeunesse et de ses engagements sociaux ou politiques. Son style romanesque, épique, réaliste et lyrique lui a permis d'aborder différents thèmes tels que les conflits de cultures, les injustices raciales et ethniques, la contradiction entre la conscience individuelle et le bien commun, la violence entre les êtres et les classes, le déracinement ou encore l'enfance. Très appréciée pour sa diversité et son éclectisme, l'auteur a su faire une immersion dans le domaine de la science-fiction (Shikasta en 1981) ou du roman psychologique (L'Été avant la nuit). Elle a même un temps évolué vers l'ésotérisme et la parapsychologie avec La Descente aux enfers (1971).
Pour mieux connaître cette écrivain vous trouverez quelques unes de ces œuvres à la médiathèque :
- Victoria et les Staveney : Victoria n'a jamais oublié sa rencontre, à l'âge de neuf ans, avec une riche famille blanche, les Staveney. Ce souvenir entêtant la poussera, des années plus tard, à entamer une liaison avec leur fils, Thomas. De cette histoire naîtra Mary, petite fille à la peau claire et au sourire radieux. En adoration devant l'enfant, les Staveney proposent de l'accueillir chez eux de plus en plus souvent. Victoria, toute à la réalisation de la chance que représenterait une telle éducation pour sa fille, n'imagine pas quelles conséquences aura sa décision.
- Alfred et Emily : Doris Lessing explore la vie de ses parents, tous deux abîmés de manière irrévocable par la Grande Guerre. Elle imagine tout d'abord la vie plus heureuse qu'ils auraient pu bâtir si la guerre n'avait pas eu lieu, avant de se livrer à un examen cinglant de leur couple tel qu'il fut en réalité dans l'ombre pesante de cette guerre. " Aujourd'hui encore, je m'efforce d'échapper à cet héritage monstrueux, pour être enfin libre ", confie Doris Lessing. Avec Alfred et Emily, c'est très exactement ce qu'elle fait, et de manière éclatante.
- Un enfant de l'amour : James Reid est un jeune homme romantique dont le principal défaut est d'avoir trop rêvé sa vie avant qu'elle ne commence véritablement.Durant l'été 1939, il embarque pour l'Inde avec son régiment et, lors d'une escale au Cap, croit trouver en Daphné, jeune femme mariée, le grand amour qu'il attendait. A la fin de la guerre, il apprend que de cette liaison passionnée est né un enfant qui ne se sait pas illégitime. James va alors tout entreprendre pour rencontrer son fils...
- Les grand-mère : Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur. Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre. Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique... Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.
- Rire d'Afrique : voyages au Zimbabwe : Révoltée par le régime colonial qui la déclare bientôt persona non grata, Doris Lessing quitte la Rhodésie de son enfance dès 1956. En 1982, après plus de 25 ans d'exil, c'est dans le tout jeune Zimbabwe qu'elle tentera de retrouver ses racines africaines. Les quatre voyages qu'elle y effectue jusqu'en 1992 nourrissent ces carnets de bord où, de souvenirs en rencontres, le grand écrivain anglais renoue le fil de son histoire et se fait le témoin passionné de l'évolution difficile, parfois contradictoire, d'un pays vers la modernité. Du va-et-vient entre le passé et le présent surgit une féconde mosaïque d'impressions, d'anecdotes, de scènes, de portraits : images de la plantation familiale, de la brousse, et visions d'un pays qui s'urbanise peu à peu, souvenirs en noir et blanc du monde colonial et émergence d'une société interraciale qui voit s'installer de nouveaux privilèges. Un admirable journal de voyages et de souvenirs où la fidélité aux engagements d'hier, l'émouvant travail de la mémoire, la connaissance intime du paysage africain accompagnent une réflexion très riche sur les aspirations d'un continent en proie aux pires maux, malmené par l'Histoire, et porteur cependant d'un étonnant message d'espoir.
jeudi 23 septembre 2010
Sukkwan Island
Une île sauvage du sud de l'Alaska, quasiment inaccessible : seuls le bateau ou l'hydravion permettent la communication avec la civilisation....l'immensité des forêts, leur opacité, les reliefs escarpés : voilà le cadre, on ne peut plus hostile, du roman.
Un père, Jim, et son fils, Roy, âgé de 13 ans vont évoluer dans cet environnement en menant une expédition pour le moins improvisée ; elle est présentée à Roy comme une aventure : loin de l'enthousiasmer, il s'y contraindra, quasiment avec la force d'un adulte.
Son père et sa mère ont divorcé, Roy est sous la garde de sa mère . Dans Sukkwan Island, il part pour vivre une année dans une cabane de fortune, aux côtés d'un père immensément fragile et instable, en proie au désespoir. L'expression de cette détresse se libère la nuit sous forme de pleurs et de monologue : autant de situations anxiogènes pour Roy. A chaque étape du récit, on pressent le drame : il survient une première fois, sous la forme d'une chute dans un ravin, sans lourdes conséquences pour Jim mais la tension parviendra à un paroxysme tel, que le suspense est insoutenable.
Avec ce roman qui nous entraîne au coeur des ténèbres de l'âme humaine, David Vann s'installe d'emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan. L'auteur lui-même a vécu avec son propre père une situation similaire, mais ce n'est que bien tard - trente ans plus tard - que David Vann passera par l'écriture pour libérer toutes ces pensées ; mais la publication du livre ne se fera pas sans mal. Un jour, alors qu'il a perdu pratiquement tout espoir de voir Sukkwan Island publié, David Vann l'adresse à un concours de nouvelles et gagne !!! Plus tard, une critique élogieuse dans le New-York Times fera en sorte qu'Harper Collins, son éditeur rachète les droits (extr. Le Monde des Livres, juin 2010). Le succès en France suscite un intérêt dans toute l'Europe.
David Vann a déjà écrit un deuxième roman, qui n'est pas encore publié : "Caribou Island", dont l'intrigue se situe également en Alaska .... à suivre donc.
mercredi 22 septembre 2010
"Si tu meurs, je te tue" de Philippe Sohier
mardi 21 septembre 2010
Journée mondiale de la maladie d'Alzheimer
En documentaires :
- Prévenir de Philippe Presles - Robert Laffont (2006)
- L'impact familial de la maladie d'Alzheimer : comprendre pour accompagner - Thierry Darnaud - Chronique sociale (2007)
- Mieux affronter la maladie d'Alzheimer - Pygmalion (2005)
En fiction :
- Histoire de l'oubli de Stefan Merrill Block - Albin Michel (2009)
- Grand-mère tout doucement d'Adeline Yzac - Alice éditions (2007)
- Sur ma mère de Tahar Ben Jelloun - Gallimard (2007)
- On n'est pas là pour disparaître d'Olivia Rosenthal - Gallimard (2007)
lundi 20 septembre 2010
Pirate des Garages-Vides de Corinne Lovera Vitali
Un style très original et imagé, qui vient du cœur, qui nous fait tour à tour sourire et pleurer.
samedi 18 septembre 2010
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
L'objet lui-même pour commencer : livre grand et large, la jolie couverture laisse deviner le contenu. Comme dans un cahier d'écolier, le texte occupe la majorité de la page. Dans la marge, des dessins, des cartes, des schémas, des légendes et des textes explicatifs qui viennent illustrer le texte dans une autre police de caractère. L'ensemble s'accorde harmonieusement, la crainte au premier abord de n'y rien comprendre s'efface vite. Tous ces dessins et ces digressions ne sont pas gratuits, ils témoignent de la fantaisie et de la boulimie de savoir du héros.
Le personnage principal, Tecumseh Sansonnet Spivet, est un cartographe de 12 ans, jeune garçon élevé dans une ferme du Montana. Son ambition est de faire entrer le monde qui l'entoure dans ses cartes. Il réalise des cartes sur à peu près tout : Sa sœur qui épluche le maïs, sa chambre à coucher, les oscillations d'un train, l'attrait irrésistible du logo McDonald sur les enfants... Ce garçon extraordinaire se voit décerner un prestigieux prix par un institut à Washington qui n'a pas idée de son jeune âge. T.S. Spivet va décider de partir chercher ce prix par ses propres moyens. Ainsi démarre ce roman d'apprentissage d'un très jeune homme. Le récit, en focalisation interne, exploite à fond la naïveté et la candeur de cette jeunesse. Tant et si bien que le roman peut passer parfois pour de la littérature jeunesse.
Idée à évacuer. Faussement candide, la naïveté du personnage principal sert toujours l'auteur à faire passer un message, une idée, voire faire avancer sa narration. On a bien là affaire à un roman pour les adultes ou, à la rigueur, pour une poignée d'ados en avance.
Le livre s'ouvre longuement sur la présentation de la famille farfelue du héros. Une mère savante et lunaire, un père cow-boy et taiseux et une sœur adolescente et hystérique. Cette famille, on l'apprend très vite, est blessée et bancale, la faute à la mort du frère de Tecumseh, Layton, dont le souvenir hante le roman, avec bienveillance. T.S. n'est pas étranger à la mort de son frère, la pudeur et l'insouciance de sa culpabilité sont rendu avec beaucoup de grâce par l'auteur. C'est la méthode Larsen de traiter son sujet avec une apparente nonchalance candide qui laisse toute sa place à la réflexion du lecteur. L'écrivain s'amuse aussi à imbriquer l'histoire des ancêtres de son héros en milieu de roman. Trois grands mouvements se dégagent de l'ensemble : le cocon familial dans le Montana, le voyage clandestin dans un train de marchandises et le passage dans le monde parfois sombre des adultes. Sans m'attarder, je retiendrai ce très beau passage où le jeune garçon découvre la ville : Chicago. Il est émerveillé, étourdi et aussi inquiet, comment faire entrer tous ces gens, toutes ces couleurs, tous ces chiffres dans ses carnets.
La fin colle bien au début, fantaisiste et pleine de rebondissements (et c'est dans la dernière partie que l'ami Stephen King trouve sans aucun doute la comparaison avec Pynchon, à vous de juger). Alors ne boudons pas notre plaisir, ce roman est frais et agréable, plein de bons sentiments et d'imagination. Larsen réveille notre âme d'enfant sans nous donner la leçon si ce n'est celle qui prescrit d'être exigeant et de rêver fort, même au-dessus de ses moyens. C'est déjà pas si mal non?
Pour vous faire une idée de l'esthétique de ce livre un peu à part, visiter le joli site web dédié, ici.
jeudi 16 septembre 2010
Premiers romans : réunion du 14 septembre
Lors de la réunion du 14 septembre nous avons évoqué 9 premiers romans :
- Dans ma peau de Guillaume de Fonclare : Bof
- La centrale d'Elisabeth Filhol : A lire mais plus documentaire que fiction
- HHhH de Laurent Binet : Intéressant d'un point de vu historique
- Albert de Jacques Tallote : Bon point de départ, mais très vite on se lasse. L'auteur aurait pu développer davantage ses idées. Ecriture sobre.
- La paresse et l'oubli de David Rochefort : Bof
- Mes petites morts d'Elsa Fottorino : Sans plus
- Les vies Lewis de Louis-Henri de la Rochefoucauld : Pas déplaisant
- Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit de Fabio Viscogliosi : Forme littéraire intéressante. C'est le roman le plus apprécié de la soirée.
- Les hommes-couleurs de Cloé Korman : Roman intéressant par sa thématique, mais où on a du mal à se retrouver.
- En avant, route ! d'Alix de Saint-André
- Les religions de l'humanité de Michel Malherbe
- Contre-préches d'Abdelwahab Meddeb
- Le mensonge de Thomas Spencer de Patrick Besson
- Amok de Stephane Zweig
mercredi 15 septembre 2010
Du nouveau dans l'Espace Périodiques
Retrouvez ce mois-ci votre magazine SVM " Nouvelle formule". En effet, l'équipe de l'Ordinateur Individuel et celle d'SVM sont désormais réunies. En ce mois de Septembre, l'Ordinateur Individuel-SVM sort toutes ses antennes pour rester en veille sur les histoires petites et grandes, qui font bouger le monde des technologies. Vous offrir plus d'analyses, plus de tests, plus de sujets pratiques et directement utiles, c'est aussi l'ambition de cette nouvelle formule.
"Les années transforment les livres. On aurait tort de dire qu'ils vieillissent ; ils deviennent autres*", écrivait Julien Green.
*préface de l'auteur dans la réédition de 1970 de son journal "Les Années faciles"
Il en va peut-être de même des magazines....
lundi 13 septembre 2010
Aimer Lire Saison 200-2011
23 septembre – L'attente du soir de Tatiana Arfel
14 octobre – La voleuse de livres de Markus Zusak
18 novembre – Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti
16 décembre - Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg de Jacques Fortier
+ La lettre volée d'Edgar Allan Poe
20 janvier – L'Autre jardin de Francis Wyndham + John Keats
17 février – Le village de l'allemand de Boualem Sansal
17 mars – Anansi boys de Neil Gaiman
21 avril – Mille soleils splendides de Khaled Hosseini
19 mai – Eldorado de Laurent Gaudé
vendredi 10 septembre 2010
Les Journées Européennes du patrimoine
Au secteur adulte de la médiathèque vous trouverez une table de présentation d'ouvrages en lien avec cette manifestation, parmi ces livres :
- Edouard Herriot de Louis Muron - Editions lyonnaises d'art et d'histoire
- Laurent Bonnevay de Bruno Benoît et Gilles Vergnon - Editons S. Bachès
- Ces lyonnaises qui ont marqué leur temps de Jean Butin - Editions lyonnaises d'art et d'histoire
- Louise Labé et les poètes lyonnais de son temps de Louis Bourgeois - Editions lyonnaises d'art et d'histoire
- Un siècle de danse à Lyon de Florence Poudru - Editions S. Bachès
- Carnet des mères lyonnaises - Editions S. Bachès
- La saga des "lyonnais" de Hubert Nivon - Le Cherche midi éditeur
jeudi 9 septembre 2010
Jean-Baptiste DESTREMAU
La médiathèque recevra, le 25 janvier prochain, l'auteur Jean-Baptiste Destremau. A ce jour il a écrit deux livres, tous les deux publiés chez Max Milo, dont vous pouvez vous faire une petite idée en allant voir leur blog :
Vous pouvez également aller lire le billet que je lui avais dédié sur ce blog à notre retour de Chambéry en cliquant ici.
Et pour finir vous pouvez emprunter ses livres à la médiathèque.
Bonne découverte, en espérant que vous aurez envie de le rencontrer le 25 janvier.
mardi 7 septembre 2010
Patrick Cauvin (1932-2010)
Passionné par la culture américaine, des acteurs d'Hollywood aux cigarettes, il est critique de cinéma au journal Pilote, publie des romans policiers et écrit des pastiches de films d'épouvante ou d'action.
Egalement auteur de théâtre, il a écrit la pièce "Héloïse", monté par Patrice Leconte en 2008.
"Une seconde chance", son dernier ouvrage, est sortit en avril 2010.
A la médiathèque vous pourrez découvrir certaines de ces œuvres :
- Les pantoufles du samouraï (roman)
- Venge-moi (roman)
- Le silence de Clara (livre lu)
- Dictionnaire amoureux des héros (documentaire)
- Le sang des roses (gros caractères)
- Jardin fatal (roman)
- Villa Vanille (gros caractères)
lundi 6 septembre 2010
Pour mieux comprendre l'actualité : La Belgique
Ces jours-ci on entend parler de la Belgique, et de ses problèmes politiques.
Pour mieux comprendre ce qu'il se passe dans ce pays, je vous conseille la lecture de deux ouvrages :
- Histoire de la Belgique de Georges-Henri Dumont (Le Cri), 1997
- Belgique : la descente au tombeau de Pol Vandromme (Editions du Rocher), 2008
vendredi 3 septembre 2010
Un peu de poésie pour la rentrée
Les poèmes de Lionel Ray ont cette particularité qu’ils surprennent par leur concision extrême, et leur extrême lucidité. Le vertige effleure à chaque lecture, il guette celui qui s’aventure dans l’expérience de la quête de soi, le plus souvent propice à un retournement spectaculaire. En effet, c’est en s’abîmant en soi que le poète découvre "un lieu" ou tout du moins se rend visible, se rend présent au monde et rend présent ce dernier. Les poèmes deviennent le vecteur d’une rencontre éphémère de soi avec l’autre. Il y a dans chacun des poèmes un peu de soi-même et un peu de l’autre, d’où l’éclatement de toute subjectivité. Les textes se font écho, et ce jeu d’entre les syllabes, démultiplie la lumière que chacun retient en lui-même. Ainsi résonne en filigrane la voix du poème, à travers ce long chant morcelé, fragmenté. Ici tout semble se perdre, mais aussi renaître à partir d’un foyer invisible, le moi du poète. La voix qui hante ces poèmes, s’abîme en une multiplicité de miroirs.
jeudi 2 septembre 2010
A la découverte de Prévert
Jacques Prévert, 1
envoyé par arcobaleni. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
mercredi 1 septembre 2010
Nouveautés ados-adultes (août 2010)
lundi 30 août 2010
Une grande artiste nous a quitté
Sa famille habitait et travaillait à Choisy-le-Roi dans la banlieue parisienne. Son père se nomme Louis Bourgeois et sa mère Joséphine. Elle a une sœur, Henriette, et un frère, Pierre. Ses parents étaient restaurateurs de tapisseries anciennes, ce qui n'a pas été, selon elle, déterminant dans sa carrière d'artiste. Cependant dès l'âge de dix ans, elle commença à aider ses parents pour les dessins des tapisseries et à faire les pieds manquants ainsi que d'autres motifs lorsque le dessinateur M. Richard Guino était absent. Ce travail de dessin est son premier contact avec l'art. Louise avait le sentiment d'être utile. Enfant, elle est turbulente et remarque que sa jeune nounou anglaise est la maîtresse de son père et que sa mère ferme les yeux sur cette relation. Cette découverte va marquer profondément l'enfant. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1932 au Lycée Fénelon (Paris), elle étudie les mathématiques supérieures à la Sorbonne en géométrie, espérant trouver ainsi un ordre et une logique dans sa vie.
Bourgeois s'écarte des mathématiques, trop théoriques à son goût. Elle commence des études d'art à Paris, d'abord à l'École des Beaux-Arts puis dans de nombreuses académies, dont l'Académie Ranson ainsi qu'à l'École du Louvre. Elle a comme professeurs des artistes comme Paul Colin, Cassandre (graphiste) ou bien encore Fernand Léger. En 1937, elle rencontre l'historien d'art américain Robert Goldwater. Elle l'épouse et s'installe avec lui à New York dès l'année suivante. C'est là qu'elle entre en relation avec le milieu des surréalistes, dont la plupart ont quitté la France pour les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et présente sa première exposition personnelle en 1945.
Mue par une acuité psychologique hors du commun, Louise Bourgeois n'eut de cesse de décortiquer les thèmes universels, les relations entre les êtres, l'amour et la frustration entre des amants ou les membres d'une même famille, l'érotisme...le tout avec malice, colère ou tendresse. L'art, "garantie de santé mentale", lui permettant de transformer ses démons en alliés. Depuis ses premiers dessins, peintures et gravures, son œuvre tourne autour de la procréation, de la naissance et de la maternité sous la forme des femmes-maisons, mêlant le corps à l'architecture, l'organique au géométrique : buste en brique, maison à colonnes sur les épaules, cage thoracique en forme d'escaliers et de portes. Mais le fil rouge de son œuvre est le Phallus (le père), qu'elle baptise « fillette » et l'araignée (la mère). Selon Louise Bourgeois, l'araignée représente la mère, « parce que ma meilleure amie était ma mère, et qu'elle était aussi intelligente, patiente, propre et utile, raisonnable, indispensable qu'une araignée ». L'araignée est pour elle le symbole des tapisseries que réparait sa mère (toile de l'araignée) et de tout ce qui s'y rapporte : aiguilles, fils.
Dans les années 1950, ses sculptures ont l'aspect de totems sinueux et lisses, d'inspiration surréaliste. À cette époque, Louise Bourgeois souffre du mal du pays, disant « être en deuil de la France » et ressentir un « chaos total ». Sa famille et ses amis lui manquent et elle se met à créer des personnages sous forme de totems en bois ; le totem, forme américaine, est une invitation à attirer leur présence magique, une véritable thérapie. Travaillant à l'écart de la scène artistique, elle présente peu d'expositions personnelles jusqu'à ce qu'un vif intérêt se manifeste pour son travail dans les années 1970. Le développement de son œuvre prend alors un tour entièrement nouveau. Non seulement des thèmes jusqu'alors latents — la féminité, la sexualité, la famille, l'adolescence, la solitude — deviennent omniprésents, mais la manière de les traiter est entièrement renouvelée, avec des sculptures-installations réalisées avec des matériaux et des objets très variés, parfois personnels.
En 1982-1983, le MoMA lui consacre une première exposition rétrospective. Elle imprègne ses œuvres, notamment sculpturales, de cette veine psychique, issue de ses traumas personnels. Pleinement consciente de cette dimension de son œuvre, elle est toutefois très éloignée des représentations littérales qui caractérisaient, en particulier, le surréalisme dans leur rapport à l'inconscient, et a ouvert en ce sens une voie très avant-gardiste de l'art contemporain. Ses sculptures monumentales d'araignées, constructions oniriques, en sont un des exemples les plus connus. Le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou a organisé, du 5 mars au 2 juin 2008, en collaboration avec la Tate Modern de Londres, une exposition de plus de 200 œuvres (peintures, sculptures, dessins, gravures, objets), rétrospective de l'œuvre de Louise Bourgeois
En 2009, elle est honoré par le National Women's Hall of Fame ainsi que neuf citoyennes américaines, pour avoir marqué l'histoire des États-Unis. Elle meurt le 31 mai 2010, à l'âge de 98 ans.
Pour mieux découvrir cette artiste hors-norme je vous conseille de regarder le DVD documentaire suivant : Louise Bourgeois (un film de Camille Guichard)